Exemple situation activité 5 VAE aide soignante

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Exemple module 5

 
Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d’échange pendant les soins.
1– Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées :
Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.
Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)
En Etablissement d’hébergement pour Personnes Agées Dépendantes
Auprès de quels types de personnes ?
Auprès de Personnes de plus de 60 ans allant du Gir 6 au Gir 1 avec des dépendances liées à la pathologie physique (AVC, vieillissement.) ou physique (Alzheimer, Parkinson).
2- Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées ou aidées :
Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive :
Décrivez la situation : Une entrée en structure ainsi que le Projet de vie Individualisé
Qui était la personne aidée ?
Mme C à 79ans et est née à Louargat.
Elle vivait avec son mari chez la famille pour laquelle elle travaillait comme auxiliaire de vie (entretien de la maison) à tonquedec.
Elle est entrée en structure le 07 septembre 2015 car avait peur de retourner chez elle depuis son
Accident Vasculaire Cérébrale le 9 mai 2015.
Elle est restée plus de 16 heures au sol, ce qui l'a beaucoup traumatisée.
Son AVC a causé une hémiplégie côté droit.
Elle a bénéficié de rééducation à Trestel a totalement récupéré.
Mme a pour antécédents:
Accident Vasculaire Cérébrale
Arthrose lombaire
Hypertention Artérielle
Hypothyroïdie
Anxiété
Contexte de situation:
Entrée d'une nouvelle résidente en EHPAD et toutes les problématiques qui se posent avant même
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
J'étais en réunion de projet de vie indivualisé de madame C accompagné de toute l'équipe
plurisdisciplinaire tel que, l'infirmière, l'aide soigante, l'auxiliaire de vie, l'animatrice, la psychologue, du médecin coordinateur en présence de madame C.
De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ? Sur quoi ?
Dans un premier temps, j’ai échangé avec Mme C pour apprendre à mieux connaître et identifier les attentes qu’elle avait de la structure.
Nous avons discuté et au fur et à mesure de la conversation Mme m’a parlé de ses voisins de table qui sont aussi ses voisins de chambres (un couple) avec deux autres dames.
Des conflits sont apparus entre eux et cela a beaucoup pesé sur son moral.
Elle n’en a pas parlé auparavant car ne veut pas nous déranger et quitter la compagnie des deux dames avec qui elle s’est liées d’amitié.
Je lui ai dit qu’il était important d’en parler car cela faisait partie de son bien-être et que si cela devenait invivable pour elle, des changements serait envisageables.
J'en ai donc parlé en équipe et nous avons abordé ce point en réunion.
L'élaboration du Projet de Vie Individualisé a eu lieu environ deux mois après son entrée. nous avons parlé des attentes que madame C avait de la structure, de ses besoins et de ses envies par rapport a son histoire de vie.
Ensemble nous avons évalué son état psychologique et physique ainsi que son ressenti au sein des locaux depuis son arrivée.
Nous avons échangé sur ce qui ne lui convenait pas et ce qu'elle désirait changer dans la mesure du possible.
Suite à l'échange que j'ai eu avec mme c avant l'élaboration du pvi, nous avons proposé à mme c, de l'installer sur une autre table, accompagnée de ses deux amies
Mme a accepté ainsi que les deux dames concernées.
Aujourd’hui Mme se sent mieux et participe désormais aux animations et à la marche.
Avec ses deux amies, après le repas elles se baladent autour de la structure quand le temps le permet.
Son visage est plus souriant et désormais se confit a nous désormais quand quelque chose ne vas pas.
C'est un exemple de ce qu'un PVI peut apporter à une personne ainsi qu'à toute l'équipe professionnelle.
Situation 2 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés :
Décrivez la situation : Le choix de la contention
Qui était la personne aidée ?
Mme C né le 15 novembre 1932 est entrée en structure à la suite du décès de son mari et de chutes à répétitions à domicile.
Madame est entré en structure le 03 avril 2016.
C’est une dame très discrète qui n’aime pas déranger et qui ne se confit pas beaucoup car elle est très réservée.
Mme a pour antécédents :
Maladie de Parkinson
Chutes à répétions
Fracture col du fémur droit
Fracture de l’humérus droit
Anxiété
Contexte de la situation:
Au mois de mars 2018 nous avons appris le décès de l’un de ses fils dont elle n’avait pas beaucoup de visite car il était marin pêcheur.
Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Dans son logement seule avec elle.
Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?
La veille de l'enterrement de son fils, j'ai pris un temps avec elle pour pouvoir préparer la tenue qu'elle allait porter afin qu’elle ne soit pas trop « perturbée » le jour concerné.
De plus cela permetait à l'équipe d'avoir plus de temps a lui accorder le jour J (coiffure, ongle, soutient moral).
Le lendemain c’est moi-même qui accompagnait madame pour l’aide à la toilette et je me doutais que cela serait difficile pour elle. Alors je l’ai rassuré, en lui disant que si elle avait envie de pleurer elle en avait le droit , que je ne la jugerais en aucun cas et que je pouvais imaginer la tristesse qu'elle pouvait ressentir, et que je la comprenais.
De plus, je lui ai dit que j’étais là pour elle ainsi que mes collègues et que si elle avait besoin de quoi que soit nous serions là à n'importe quels moments.
La principale difficulté était la contention:
Mme est contentionnée au fauteuil car a beaucoup chuté ce qui a engendré la fracture de son Humérus droit. En dernier recours pour sa sécurité nous avons évoqué en équipe pluridiciplinaire la possibilité de mettre en place une contetion au fauteuil.
En accord avec la résidante, sa famille et son médecin traitant une contention au fauteuil a été mis en place.
Mme C a beaucoup de mal avec la contention et est « gênée » par le regard des autres résidents par conséquent nous faisont notre maximum pour la dissimuler sous sont tricots ou un foulard.
Ce jour-là Mme m'à demandé si cela était possible qu’elle ne la mette pas car elle ne veut pas que ses
proches la voit avec.
J’en ai donc parlé à l’infirmière ainsi qu’à l’ide co et avec l’accord du directeur, du médecin coordinateur et de son second fils je lui ai retiré la contention pour la journée.
Nous savions qu’il y aurait toujours quelqu’un auprès d’elle.
Son médecin a autorisé le retrait de la contention le jour de l'enterrement et nous a demander de réévaluer la nécéssité de la garder les jours suivants. Après réévaluation pendants plusieurs jours, la
contention a été levé pour le plus grand plaisir de madame C. nous a accordé le retrait de la contention ainsi que pour les jours qui ont suivit pour évaluer s'il était nécéssaire de la garder. Ce qui n'a pas été le cas au grand plaisir de Mme C.
Ce qui m'était difficile:
Trouver les bons mots, et les bons gestes, pour ne pas brusquée madame ou la peiné dans ce genre desituation.
Lui donner confiance en moi et en l'équipe.
Ce que j'ai fait:
Je me suis mise sa hauteur
Je lui ai laisser le temps qu'il fallait pour me répondre
Je n'ai pas brusqué les questions, ou la conversation si elle n'en avait pas envie
Je lui ai laissé le temps dont elle avait besoin pour me demander quelque chose ou me dire s'il fallait que
je fasse quelque chose.
J'ai beaucoup discuté avec l'équipe pour trouver une solution au problème de mme pour qu'enfin nous puissions lui retirer la contention sans crainte.
Finalement, cela était la bonne solution pour elle et son bien être à ce moment là.
Ce qui était difficile pour Mme :
Se confier sur ce qu'elle ressentait,
Trouver ses mots ( encore plus difficile a cause de sa maladie de Parkinson)
Voir le regard de ses proches sur elle avec une contention
Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées ou soignées ?
Il est beaucoup plus facile d’accompagner une personne quand elle se sent bien psychologiquement.
Nous devons en tant que professionnel veiller tout autant à la santé physique et psychologique. Nous devons mettre en place des changements qui peuvent améliorer la vie en structure des personnes afin d'améliorer leur qualité de vie.
Il est important d’avoir un échange « ouvert » avec la personne en posant des questions facile, où la personne peut s'exprimer. Je reformule la fin de ses réponses afin d'approfondire le sujet.
Dans un échange avec un résident la posture physique est importate. Dans le mesure du possible et nottament en dehors des soins, il faut se placer face à la personne, à sa hauteur, la regarder dans les yeux afin d'être égale à égale.
Mon expérience m'a beaucoup servis dans les deux cas.
Aujourd'hui, je sais grâce à la situation 1 que l'entrée en strcuture n'est pas toujours une désicsion " choisie" par les nos nouveaux résidents. Il y a tout un travail en amont pour accepter cet désision et prendre conscience pour certaines personnes que nous somme là pour les accompagner et répondre le plus possible à leur attentes .
Le choix d'entrer en structure a été fait par mamde C. Elle a choisit cette structure en prenant en compte les avis favorable de proches et de son ressenti positif qu'elle a eu quand elle a visité la structure plusieurs mois avant de faire son AVC. Mme était déjà prête a vivre en structure si son maintient à domicile s'avérait compliqué.
Pour la situation 2 j'ai expérimenter une tout autre facette du métier de soigant en effet, ce métier requière des facultés d'écoutes et de soutient psychologique
C'est dans ces moments dificiles que l'on apprend a se remettre en question.
Car on a peur de mal faire, de mal dire, et de ne pas reussir a apporter l'aide nécéssaire.
Aujourd'hui, je sais que toutes ces exprériences m'enrichissent et m'aident à trouver les mots et à me positioner au mieux
Les deux situations répondent aux critères attendus par le jury

 

5 - Votre expérience de communication auprès de personnes soignées ou aidées :Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d’échange pendant les soins.1 – Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées :

Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.  Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure).

En Ehpad, les ambulanciers viennent chercher les résidents pour leurs rendez-vous médicaux. De même le personnel soignant comme les ergothérapeutes, les psychologues nous sollicitent pour du matériel ou pour des informations.

2 - Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées ou aidées :

Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive :

Décrivez la situation : Il faut mettre un titre pour décrire la situation
Qui était la personne aidée ?

Mme A. âgée de 55 ans, trisomique, vivait en foyer logement a besoin d’une aide pour assurer ses autosoins.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
Pendant le service du petit déjeuner en EHPAD, l’infirmière me dit qu’elle doit faire une prise de sang à Mme A avant son petit-déjeuner et qu’elle a besoin que je reste à côté d’elle pour rassurer Mme A.

De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ? Sur quoi ?

J’ai expliqué à Mme A assise sur son lit dans sa chambre que l’infirmière allait lui faire une prise de sang. Je lui ai remonté la manche pour lui montrer l’endroit et je lui ai dit qu’elle était courageuse. Pendant le prélèvement sanguin, je lui parlais pour la rassurer et je l’ai félicitée.

Situation 2 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés :

Décrivez la situation : Il faut mettre un tire pour décrire la situation
Qui était la personne aidée ?


Mme F âgée de 74 ans née le ………….entrée le ….. .veuve depuis 3 ans. Suite à un accident vasculaire cérébral ayant entraîné des troubles de la déglutition, la tentative d’introduction alimentaire per os risque d’entraîner une détresse respiratoire aigue, il a été décidé de ne pas tenter à nouveau l’alimentation per os temporairement

Mme F. assure ses autosoins tels que la toilette au lavabo, les soins de bouche 3 fois par jour. Elle est continente urinaire et fécale et a besoin d’un accompagnement aux WC. Mme F. semble se prendre en charge correctement malgré ses difficultés pour se lever et pour marcher.

Mme F se déplace avec difficulté à l’aide d’un déambulateur et s’essouffle au bout de quelques pas. Ce qui la contraint à rester au fauteuil. Sur le plan psychologique, Mme F est légèrement perturbée à son arrivée et son orientation temporo-spatiale reste bonne, elle habite dans le département et arrive bien à se situer.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?
J’étais en Ehpad, l’infirmière lui installe la pompe pour la nutrition entérale dès son arrivée. Cette alimentation hypercalorique se présente sous forme liquide en flacon Sondalis Energy de 500 ml. Mme F doit recevoir 250 ml avec un débit de 100 ml/heure à 6 /12 /et 18 heures. Mme F. est très demandeuse et sollicite sans cesse l’équipe soignante par le biais de la sonnette.

Elle craint de ne pas avoir son alimentation à l’heure prévue, et que l’infirmière l’ait « oubliée ».

Mme F. est très pointilleuse sur les horaires, et trouve que la diffusion de la pompe n’est pas assez rapide selon elle, alors qu’elle est réglée pour un débit prescrit.

Le bassin fait aussi parties de ses nombreuses réclamations puisqu’elle est immobilisée pendant deux heures et demi en position semi-assise, le temps que son alimentation passe.

Quand le flacon est presque vide, Mme F. s’empresse de sonner pour être débranchée, alors que la pompe est dotée d’une alarme sonore qui signale la fin de l’alimentation. Elle m’explique que sa fille prend sur sa pause du déjeuner pour venir la faire marcher

Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?


En fin de semaine, l’équipe soignante est en réunion depuis 13h30. Je suis seule dans le service pour répondre aux sonnettes des patients.

A 14h30, Mme F sonne, je vais voir le motif de son appel.

Elle demande le débranchement de la sonde pour aller marcher. J’arrête la sonnette et met la présence, j’examine le flacon de l’alimentation et constate qu’il est presque vide.

Je n’ai pas les compétences pour débrancher la sonde, aussi je lui explique que l’infirmière seule peut le faire et qu’elle est en réunion. Pour la faire patienter, je lui demande quelle était son activité professionnelle.

Elle me répond : « J’ai élevé 6 enfants, et à l’époque vous savez, c’était pas aussi facile que maintenant…Il n’y avait pas de couches jetables, et j’aidais mon mari à la ferme aussi. Maintenant il est décédé depuis 3 ans… »

La patiente se met alors à pleurer. Je m’approche d’elle pour la réconforter en lui touchant l’épaule. Elle vit la sonde comme une injustice supplémentaire qui vient se rajouter au décès de son mari il y a trois ans. Je ne savais pas quoi lui dire pour lui remonter le moral.

Je suis restée quelques minutes avec elle pour ne pas la laisser seule, puis je lui ai dit que je repasserai la voir pour la faire marcher.

Elle m’a fait un geste de la main comme pour me dire allez-y. Avant de sortir, j’ai enlevé la présence et rapproché  l’adaptable avec ses revues et ses effets personnels : lunettes, télécommande, brumisateur.

Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées ou soignées ?

Oui, j’ai appris à faire preuve d’empathie tout en prenant de la distance avec l’histoire des patients. De plus le travail en équipe permet de parler de nos ressentis pendant les transmissions.

5 - Votre expérience de communication auprès de personnes soignées ou aidées : Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d’échange pendant les soins. 1 – Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées : Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.

L’accueil d’un patient ou de sa famille en maison de retraite, - Heure de garde et de sortie à domicile avec un jeune myopathe, - 1ère intervention, 1ère présentation au domicile des personnes, - Accompagnement aux RDV médicales (services à domicile), - Accompagnement personne Alzheimer chez le coiffeur afin d’éviter une démence prononcer et de détendre le résident avec une voix qu’il connait en maison de retraite. - Transmission écrite ou oral avec les familles à domicile pour les personnes dans l’incapacité de communiquer. - Sortie en extérieur et activités sensorielles avec des personnes autiste, handicapé mentale, déficient intellectuel, épileptique … en foyer d’accueil médicalisé et en institut médico éducatif - Apprentissage du langage Makaton auprès de jeune mal entendant ou dans l’incapacité de parlé en institut médico éducatif

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

En EHPAD, au domicile, en foyer d’accueil médicalisé, en institut médico éducatif

Auprès de quels types de personnes ?

Auprès de personnes âgées, Alzheimer, démente, autiste, épileptique, myopathe, handicapé, déficient intellectuel ou mentale, malentendant, dyslexique ….

2 - Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées ou aidées :

Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

Mr P 25 ans atteint de myopathie, au quelle j’interviens au domicile 3h les mercredis et les vendredi après-midi pour d’éventuels distraction (sortie à l’extérieur, jeux de console, jeux avec ses frères et sœurs, discussions, écoute, relaxation…) Mr P préfère que je l’appelle par son prénom (on a pratiquement le même âge lors de mon intervention cette année-là) j’accepte pour pouvoir instaurer un lien de confiance et d’écoute, tout en gardant la limite professionnelle en le vouvoyant.

Mr P a une trachéotomie est communique en parlant à voix basse et limité, il a un fauteuil électrique qu’il manipule avec quelque difficulté liée a la maladie qui déforme ses mains. Il arrive malgré tout à passer le temps en jouant a l’ordinateur ou a la console Wii avec ses frères et sœurs (2 frères et 3 sœurs dont son grand frère est atteint de la même maladie et est maintenant dans un institut spécialisé). Il communique beaucoup sur les forums et a fait quelque rencontre amoureuse a distance. Sa mère travail quelque jours par semaine et son père part la semaine en déplacement professionnel. Mr P a des interventions aussi pour l’aide à la toilette le matin, l’aide au repas les jours d’absence de sa mère et l’aide au couché le soir, sa mère est très agréable avec les équipes soignante intervenant a son domicile, elle aime donner un coup de pouce malgré que l’on lui dise que cela est notre travaille, elle aime être présente prêt de son fils.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J’étais au domicile de Mr P et nous effectuons une ballade ensemble lui et moi au soleil dans le village de Mr P.

De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ? Sur quoi ?

Mr P est moi allons-nous promener, et quelque minute dès notre départ je sens un agacement (j’entends certain son de sa bouche qui me fond comprendre à un agacement), je lui demande donc ce qui l’ennuie temps. Mr P aime parler et avec le temps j’ai appris à le connaitre et je sais maintenant qu’il aime qu’on comprenne les choses sans qu’il les dise. Il commence donc sur un ton un peu agacé et déprimé, à me dire que les trottoirs été nuls et pas adapté, que la routes non plus, puis la société. Il été révolté !

Je l’écoute, il continue à débiter toute sa rancœur sur la place que la société lui donne, sur les recherches médicales …

J’essaie dans un premier temps de le raisonnée de sa colère pour ne pas qu’il se rende malade et je cherche à comprendre aussi pourquoi et qu’est-ce qui se cache derrière cette tristesse car j’ai appris à connaitre Mr P, je l’ai déjà vu dans cet état de colère en discutant avec sa maman et il y avait toujours un éléments déclencheur avant.

Je continue d’écouter Mr P qui s’est un peu apaisé quand je lui dis qu’il a droit d’être en colère mais pas dans cet état pour lui, donc il se calme et continue avec tristesse à m’expliquer qu’il en avait marre de vivre, de la maladie, de tous ses personnes qui s’occupe de lui, de ses RDV médical, de la trachéotomie…

Je le sens déprimé ! Je cherche à comprendre encore pourquoi sa désinvolte et je me rappel ce que sa maman m’a dit lors d’une intervention précédente et je demande donc à Mr P comment aller son amie sur internet, de qui il me parlait beaucoup et été tombé amoureux.

Et là, j’avais enfin mis le doigt sur l’élément déclencheur, Mr P me dis que tout est de sa faute et me raconte ses histoires avec son amie …

Cela l’apaise instantanément car j’avais réussi a trouvé ce qu’il se caché derrière sa crise de colère, grâce a la confiance et la relation patient soignant j’ai pu mettre des mots derrière ses maux. Je vois en lui comme une satisfaction, une délivrance car lui ne voulait pas le dire et l’avouer.

On a donc discuté, des bienfaits et des dangers d’internet, des relations longues distance, des différences des uns des autres, de la bienveillance…

Nous étions partis en grande discussion pour refaire un monde, là je retrouvais Mr P.

Nous avons pu repartir chez lui sur un meilleur état d’esprits que à notre départ, Mr P se sentant libéré de ses frustrations à ce moment, je me sentais moi aussi contente de le voir souriant avant l’heure de partir. Nous continuons à discuter dans un endroit tranquille de la maison avant mon départ (la vérandas, Mr P aime s’y poser à regarder la nature) où nous buvons un thé.

L’heure de partir arriver, je quitte donc Mr P en compagnie de sa maman et de ses frère et sœur avec un visage détendue et positive. Je repars satisfaite d’avoir pu comprendre Mr P et d’avoir pu soulager au mieux ses maux

Situation 1 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

Me D est une dame de 89 ans, veuve, d’origine italienne, 2 enfants, arrivé en EHPAD en 2007. Me D est GIR 2, à de l’hypertension artérielle et est atteint de la maladie d’Alzheimer stade avancé. L’EHPAD comporte en son établissement des petites maisonnettes que l’on appel studio, dont Me D loge dans l’un d’entre eux au moment des faits car placé en UPAD (unité fessant partie de l’établissement) après les faits présentés ci-dessous. Me D porte un bracelet anti-fugue qui se déclenche sur les téléphones professionnels de tout le personnel de l’établissement, quand elle approche du portail de l’entrée principale. Me D aime les voyage (surtout ceux en Italie), la musique, les livres et adore marcher (de tout temps). Depuis son arrivé en UPAD Me D participe à des ateliers cuisine thérapeutique, atelier mémoire, atelier « jardin des sens » et de la sophrologie (en séance seule ou en groupe).

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J’étais dans un couloir du RDC, je fessais la distribution du gouté seule (car le weekend le nombre de personnel est réduits).

Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?

Me D déambule dans le couloir, désorientée, délirante (crois être chez elle dans son ancien logement) et agressive avec les résidents dans leur chambre (Me crois que les résidents en chambre son chez elle et veule la voler).

Dans un premier temps j’essaie de canaliser Me D sur mon chariot de collation, en lui proposant un petit gâteau et une tasse de thé (car Me adore le thé) en l’orientant et la guidant vers le petit salon en chantant une chanson qu’elle aime pour la rassurer.

Mais Me D se laisse quelque minute distraire par mes faits et reviens vite au gallot en repartant dans le couloir et essayant de rentré de force dans les chambres des résidents.

J’essaie une deuxième fois de lui reproposé un thé et de l’attiré dans le salon télé mais Me d ne se laisse pas attendrir et au contraire s’énerve de plus en plus.

Je décide donc de faire appel à mes 2 collègues infirmières qui viennent de finir leur tour de soins et distribution médicaments sur l’extérieur dans les studios. Je les alerte de l’état de Me D, qui se dégrade très vite depuis quelque semaine.

Elles essayent à leurs tours de canalisé et calmer Me D mais sans résultat. Elles décident de joindre la directrice de l’établissement pour une autorisation de placement à l’UPAD pour la fin de journée et la nuit, et d’en reparler en équipe le lendemain(lundi), ce que la directrice accepte vu la mise en danger de Me D fasse aux autres résidents.

Les infirmières décident après avoir discuté avec la directrice et après avoir demandé l’autorisation des résidents en chambres, de fermer les portes, en attendant que Me D se calme et décide de s’orienter vers l’UPAD.

Cela à durer presque 1H00 (l’une des IDE à surveillé Me D se temps), après quoi Me D a pu être accompagné dans le calme et en chantant à l’UPAD comme prévu.

Nous en avons reparlé le lendemain en réunion pluridisciplinaire à 14h00 comme tous les lundis, et après l’accord de la famille (avec qui la solution de l’UPAD pour Me D avait déjà été abordé), Me D fu rediriger de son studio vers une chambre en UPAD pour sa sécurité et son bien-être, pour le reste de son séjour dans notre établissement.

Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées ou soignées ?

Mon expérience m’a appris à pouvoir compter sur mes collègues, à pouvoir déléguer une situation difficile à gérer seule, à trouver des solutions en équipes pour le bien être des résidents, à mieux gérer une prochaine situation similaire

Vous avez établi une communication adaptée à la personne et à son entourage, c'est à dire

Une relation de communication professionnelle

Adapté à la personne et à la situation

Vous avez des qualités humaines et des capacités relationnelles

Vous montrer une : 

  • Aptitude à faire preuve d'attention à l'autre, d'écoute et d'ouverture d'esprit
  • Aptitude à entrer en relation avec une personne et à communiquer
  • Aptitude à collaborer et à travailler en équipe
Vos deux situations sont justes, vous raconter une belle histoire, c'est bien continuer

5.Votre expérience de communication auprès de personnes soignées ou aidées

Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments d’échange pendant les soins.

1 – Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées :

Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.

Dans un contexte médicalisé lors de mes expériences en tant que stagiaire Aide-Soignante (ex : à l’hôpital accueil d’un patient) ou bien à mon travail actuel dans un EHPAD (accompagner la famille dans une situation de soins palliatifs, accueil d’un nouveau résident, lui présenter l’EPHAD, l’informer sur la structure). Communiquer avec les patients ou leur entourage dans le cadre d'une relation d'aide.

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

J’ai eu la chance de découvrir plusieurs établissements tels que l’hôpital, clinique, unité psychiatrique, EHPAD.

Auprès de quels types de personnes ?

Auprès de personnes malades ou bien avec la famille ou l'entourage du patient (accueil et accompagnement).

2 - Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées ou aidées :

Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive

Décrivez la situation:

Qui était la personne aidée ?

Ma première situation est en tant que stagiaire mon premier stage en service de Médecine dans un Hôpital. La situation se déroule avec un patient de 82 ans que je nommerais

Monsieur Z.Monsieur Z est rentré dans le service suite à une chute à son domicile c’est un monsieur qui se déplace en déambulateur, sachant qu’en 2009 il a déjà fait un AVC (accident vasculaire cérébral : est une perte soudaine de la fonction du cerveau. Il est provoqué par un arrêt brutal de la circulation sanguine à l'intérieur du cerveau.), il ne tient plus sur ses jambes et est dans l’attente d’une opération du pied. Cela a été ma première prise en charge concernant un accompagnement à la toilette.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Dès mon début de stage donc le premier jour je suis avec une aide-soignante qui me présente le service et les patients. Arrivées à la chambre 27, elle me présente Monsieur Z âgé de 80 ans, qui est là depuis déjà deux semaines. Il est rentré car il a fait une chute à son domicile, et depuis il a du mal à tenir sur ses jambes et se déplace donc avec l’aide d’un déambulateur.

De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ? Sur quoi ?

Dès mon arrivée dans la chambre, je me présente à Monsieur Z en précisant que je suis une élève aide-soignante en prenant le temps d’expliquer pourquoi j’étais là. Monsieur Z me répond « enchanter Julie ». Il est très agréable, souriant, cela m’a mis tout de suite à l’aise.

Dès ce premier échange je fus à l’aise avec ce patient.

Le lendemain, l’aide-soignante avec qui je travaillais un matin m’a demandé si je pouvais accompagner Monsieur Z à la douche, donc je l’amène à la douche, nous établissons un premier contact en discutant naturellement. Je discute avec lui pour le mettre à l’aise vu que je ne suis pas timide je lui parle de mon futur métier d’aide-soignante, lui explique le choix de celui-ci. Le patient n’était pas gêné lorsque je lui faisais les soins et j’étais aussi à l’aise.

Je passais souvent dans sa chambre pour le saluer et lui demandais s’il ne manquait de rien.

Il était ravi de mes visites et de mon enthousiasme à venir le voir car il partageait sa chambre avec un patient qui ne communiquait pas (ce qui est son droit), cela déplaisait à Monsieur Z qui lui, est une personne sociable qui aime la discussion.

Après plusieurs visites, une relation de confiance s’est installée entre nous car bien entendu ce genre de relation n’arrive pas tout de suite. (Relation de confiance = C'est être à l’écoute active, l’observation, le soutien, la vérification de la compréhension du patient ouencore l’accueil de ses émotions : la relation soignant-soigné doit requérir toute notre attention.)

Il commençait à se confier à moi en me disant qu’il était le seul homme dans sa famille, qu’il avait trois filles et plusieurs petites filles. Il aurait voulu avoir un garçon pour que le nom de famille reste, cela se sentait que ça le rendait triste.

J’ai essayé de changer de sujet pour lui faire penser à autre chose en lui demandant ce que ses petites filles faisaient dans la vie. Pour plus le connaitre, je lui demande quel métier il exerçait auparavant. Il m’explique alors qu’il avait une entreprise dans le bâtiment je lui ai répondu que mon grand-père et mon père aussi. Il m’a répondu que c’était un métier difficile et fatiguant, j’acquiesce.

Monsieur Z était dans l’attente d’une opération pour ses jambes, il devait se faire opérer à Marseille. Il ne savait pas s’il devait accepter ou non, car il était fatigué et se disait trop vieux pour pouvoir subir une opération aussi lourde.

Je l’écoutais sans donner mon avis. Je pense qu’il avait plus besoin de se confier à moi et d’être écouté dans ce moment-là.

Quelques jours plus tard Monsieur Z avait pris sa décision d’être opéré donc ce qui a entraîné son départ de ce service.

Situation 2 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés

Décrivez la situation : toujours mettre un titre pour donner le cadre de votre situation 

Qui était la personne aidée ?

Helene F. âgée de 75 ans. Elle est en hébergement temporaire suite à l'hospitalisation de son mari. C'est une dame agréable, souriante elle a une maladie d’Alzheimer diagnostiquée en 2010. Elle a une DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge) qui est une maladie liée à un vieillissement de la zone centrale de la rétine. Elle se traduit par une perte progressive de la vision centrale. Elle a des troubles de la marche causés par dans un premier temps par la maladie DMLA puis elle a des neuroleptiques qui entraine une Bradykinésie qui est un ralentissement psychomoteur.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Je me trouvais en EHPAD, j’étais seule ou quelques fois avec mes collègues de travail.Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?

Lors du soin nursing, Mme F, présente un comportement de refus, d’agitation voire agressivité physique, liée d’après le Médecin aux pathologies de la patiente. Le fait qu’elle soit atteinte d’une DMLA et de la maladie d’Alzheimer, entraîne une perte de contrôle de son environnement qu’elle exprime en nous verbalisant « je ne vois plus, je ne comprends pas je sais plus »et se rajoute à cela la perte de l’autonomie.

De ce fait, le matin quand je rentre dans la chambre pour lui faire la toilette, je frappe, je me présente toujours, je mets la présence, je commence à ouvrir les volets pour qu’il y ait de la luminosité puis je l’aide à la lever du lit en lui rappelant que je suis « Julie l’aide-soignante » que je suis là pour là pour l’accompagner, l’aider, lui faire la toilette.

Une fois que Mme F est levée, je lui mets les chaussures, je la préviens toujours de ce que je fais, comme c’est une dame qui voit très mal (due à sa maladie) elle peut être surprise si je ne la préviens pas.

Je l’accompagne dans la salle de bain pour la toilette, et Mme F est souvent agressive car elle ne voit pas et s’ajoute la maladie d’Alzheimer (changement d’humeur, de comportement

…) La plupart du temps elle ne veut pas que j’enlève la chemise de nuit ou elle tire dessus, cela arrive qu’elle envoie les mains, elle essaye de me frapper car elle est énerver ou bien elle verbalise « non ». Quand elle réagit comme ceci, je lui mets le peignoir et je l’accompagne dans la cuisine du 4ième étage, où elle peut prendre le petit déjeuner. Dans ces cas-là je continue les toilettes, je reviendrai vers Mme F quand elle aura fini de déjeuner, avec cette patiente cela se passe mieux comme cela quand je reviens la chercher pour lui faire la toilette cela se passe mieux après le petit déjeuner.

En ce qui concerne les après-midis, nous étalons aussi les soins vers 17h, avec l’équipe soignante, nous lui faisons un change nursing, et plus tard nous la mettons en chemise de nuit, cela se passe beaucoup mieux c’est-à-dire en faisant les choix de l’heure, de faire en plusieurs étapes en communiquant, lui permettant de récupérer un maximum de contrôle sur les différentes actions, aide à l’habillage, aide au déshabillage j’essaye de favoriser le maximum de son autonomie en communiquant (ex : lui dire qu’elle ôte sa robe, elle y arrive et cela la rassure).

Le plus difficile à gérer, c’est le refus de soin. Il m’est déjà arrivé de passer le relais à ma collègue au début car j'ai voulu voir si c'était moi le problème, ma manière de réaliser le soin mais elle avait le même comportement avec mes collègues. Avec l’équipe soignante nous nous sommes réunies cela s’appelle le PAP « projet d’accompagnement personnalisé »Le PAP qu’est-ce que c’est ? c’est un projet d’accompagnement de vie d’un des résidents de la maison de retraite ou on va se réunir avec l’équipe médical pour discuter du résident s’il y’a eu des problèmes rencontrés les derniers temps, des dégradations de la pathologique…

Pour trouver des solutions ou des idées pour essayer d’améliorer les choses.

C’est comme cela qu’on a abordé le problème de Mme F et qu’on a mis des idées en place,

Nous avons posé la problématique en expliquant la situation, nous avons essayé de mettre un plan en place en se posant la question d’étaler le soin dans la journée si cela aller mieux se passer ? C’est-à-dire le matin si nous ne faisions pas de suite la toilette l’amener directement prendre le petit déjeuner et faire en suite le soin de nursing. En ce qui concerne

l’après-midi la mettre en chemise de nuit et plus tard lui faire un soin de nursing.

Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées ou soignées ?

Oui cette expérience m’a permis d’améliorer mes relations avec les personnes soignées car cela m’a fait prendre conscience qu’il valait mieux prendre le temps même s’il faut (reporter ou étaler le soin par étape ce n’est pas grave, qu’il fallait adapter le soin pour la personne soignée. Au début je l’avoue que ça a été assez compliqué pour moi de ne pas comprendre pourquoi elle était agressive et qu’elle ne voulait pas que je l’aide pour les soins de nursing puis je me suis rendu compte qu'elle avait aussi ce comportement avec mes collègues et puis avec l'équipe soignante nous avons mis une démarche à suivre avec cette dame et maintenant ça va beaucoup mieux.

5 - Votre expérience de communication auprès de personnes soignées ou

aidées :

Il s’agit de parler de votre relation avec les personnes aidées ou soignées. Vous pouvez aussi

bien décrire des moments où vous avez accueilli ou informé des personnes que des moments

d’échange pendant les soins.

1 – Activités d’accueil, d’information et d’accompagnement réalisées :

Dans quel contexte avez-vous eu l’occasion d’accueillir, d’informer ou d’accompagner des

personnes ? Donnez des exemples concrets et précis.

J’ai eu la possibilité d’informer où d’accompagner les personnes hospitalisées (long-séjour),

leur famille et amis. Comme par exemple, lorsque la famille et ou les amis des personnes

venaient les voir, je les accueillais et les emmenais dans la chambre quand ils ne savaient pas

se diriger.

J’entretenais une relation de communication avec les personnes qui le souhaitaient. Je prenais

le temps de discuter avec eux dans leur chambre (en structure) ou chez eux (à domicile).

Ils pouvaient m’exprimer leurs inquiétudes sur la vie au quotidien, j’étais à leur écoute.

J’ai accompagné une personne dans le coma ainsi que sa famille dans leur quotidien, par une

communication verbale, non verbale (langage du corps, posture, mimiques, odeurs, regards,

toucher) et para-verbale (intonation, rythme et volume de la voix utilisé). J’ai été un soutien

moral pour la famille dans mon rôle d’intervenante auprès de cette personne dans le coma.

J’ai accompagné des personnes lors de visite médical ou rendez-vous.

J’ai accompagné de nouveaux membres du personnel (auxiliaire de vie), sur les modalités des

tâches à accomplir et je lui expliquais le fonctionnement au domicile (chez Mr F emploi ligne

2).

Lors des transmissions, je transmets à l’équipe mes observations ainsi que les informations

recueillies concernant les personnes que j’avais en charge, je mets également les

transmissions sur les dossiers de soins informatiques des personnes concernés pour laisser

une trace écrite.

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

? A domicile

? En service Long-séjour Hôpital

? En EHPAD, Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante

Auprès de quels types de personnes ?

J’ai aidé un jeune homme dans le coma durant 7 ans ainsi que des personnes âgées de 60 ans

et plus. Ce sont des personnes dépendantes physiquement ou psychologiquement, autonome,

semi-autonome, désorientées, grabataire, en fin de vie.

2 - Choisissez deux situations de communication avec des personnes soignées

ou aidées :

Situation 1 : Choisissez une situation plutôt positive :

Décrivez la situation : Mal être avec une personne étrangère

Qui était la personne aidée ?

Mr F est un jeune homme de 30 ans, originaire de Gondrecourt le château. A l’âge de 18 ans

il a eu un accident de voiture avec son frère et il s’est retrouvé dans le coma. A ce jour il est

toujours dans un coma non défini (terme utilisé par le médecin coma vigil), car il a des

réflexes mécaniques, déglutition, clignement des yeux reflexe non contrôlé des membres

(jambes, bras). Mr F est une personne dépendante qui a besoin d’une aide constante pour

tous les gestes de la vie quotidienne, il ne peut plus rien faire seul, ne parle plus. Il est

alimenté par une sonde d’alimentation gastrique. Il est également alimenté par voie orale.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Au domicile de Mr F, dans sa chambre précisément avec une collègue remplaçante.

De quoi avez-vous parlé avec la personne ? Lui avez-vous apporté une aide ou un conseil ?

Sur quoi ?

Ma collègue habituelle est en congé, une collègue remplaçante va intervenir auprès de Mr F

pour la 1ère fois. J’ai démarré ma prise de poste à 9h en même temps que la nouvelle collègue.

Mr avait déjà déjeuné (sa mère lui avait déjà donné car réveillé à 8h00), nous devions donc

commencer par la douche. Je m’approche de Mr et je lui dis bonjour, lui demande s’il a bien

dormi, je sais que je n’aurai pas de réponse mais il me regarde avec un regard calme. Ma

collègue, se présente et souhaite le bonjour à Mr F.

Je remarque que Mr a changé d’attitude, je ne le trouve plus calme, il est tendu, raide alors

qu’habituellement il est plutôt zen, détendu. Mr a ses habitudes, sa routine, on a pu remarquer

avec sa mère qu’il n’apprécie vraiment pas le changement.

Nous préparons notre matériel pour donner la douche à Mr.

Nous commençons donc les manipulations pour préparer Mr à se rendre à sa douche

quotidienne, ma collègue à commencer à manipuler Mr pour le tourner pour positionner le

hamac, il s’est mis à trembler de tous son corps, ses jambes trembler énormément il se

retrouver même à les soulever de quelques centimètres.

Nous avons remis Mr sur le dos, je me suis donc approcher de lui, et j’ai commencé à lui parler

doucement d’une voix calme et douce comme à mon habitude, il connait ma voix, ma façon de

parler, je lui ai expliquer que c’était une nouvelle collègue qui allait venir régulièrement pour

effectuer des remplacements.

Je connais très bien Mr, étant son intervenante depuis plusieurs années, j’ai pu le rassurer par

mes paroles, ma voix, il s’est détendu de lui-même et ainsi nous avons pu commencer nos

soins.

J’ai pu grâce à mon expérience auprès de lui, évalué rapidement qu’il n’était pas à l’aise avec une personne qui ne connais pas, ayant instauré avec lui un climat de confiance, il connait mes

gestes, ma voix, mon intonation que j’ai avec lui depuis tous ces années, j’ai pu rapidement

intervenir et lui permettre de se détendre, de se sentir à l’aise et de se sentir rassurer.

Avec Mr nous avons une communication non verbale et para-verbale.

Situation 2 : Choisissez une situation qui vous a posé des difficultés :

Décrivez la situation : Personne qui a besoin de parler, d’être rassurer

Qui était la personne aidée ?

Mme G âgée de 94 ans, marié. Elle est entrée à l’Ehpad en juin 2020. Placé par son mari, car

en son absence elle ne pouvait plus rester seule au domicile. Cette résidente a comme

pathologie : semi autonome, Désorientée et a une Altération cognitive sévère. Elle n’est pas

toujours cohérente dans ses propos, a des problèmes de compréhension, s’isole et

communique peu avec les autres résidents. Il faut la stimuler pour participer aux animations

organisés, ainsi que lors des repas car elle mange très peu. En janvier 2021, son mari la rejoint

a l’Ehpad. Depuis février 2021, on a pu observer une baisse de l’autonomie et une majoration

de ses troubles cognitifs.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Dans la chambre de Mme G, lors de la tournée du soir.

Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui était difficile ? Comment avez-vous réagi ?

Lors de ma tournée du soir à 21h00, je fais le tour de toutes les chambres.

J’arrive à la chambre de Mme G, je frappe à la porte et j’entre, j’allume la présence. Je vais voir

Mme G pour vérifier que tout va bien et qu’il ne lui manque rien.

Je me rends compte qu’elle n’est pas à l’aise, me demande : « Ou est mon mari ??, il est

mort ?? », Je lui réponds qu’il dort dans la chambre qui est juste à côté.

Elle me répond : « non, vous me mentez, il n’est pas là, je sais que vous voulez pas me dire

mais il est mort. Qu’es ce que je fais ici, je suis où ?? »

Je la laisse s’exprimer sur ses doutes, ses préoccupations ainsi je peux connaitre son mal être

et essayer de l’aider. Je l’écoute attentivement, et j’essaie de la rassurer avec des phrases

douce et gentille, je lui répète plusieurs fois qu’elle se trouve à la maison de retraite avec son

mari et qu’il est juste dans la chambre à côté.

Elle refuse de me croire, je lui redis plusieurs fois que son mari va très bien et qu’il se repose

dans sa chambre à lui mais pour elle je lui ment. J’essaie de mon mieux pour la rassurer en

étant compréhensive et attentive.

Puis d’un coup elle me dit : « vous êtes gentille, je ne sais pas ce que je ferai sans vous, bonne

nuit ».

Mme G se couche dans son lit.

Ce qui a été difficile pour moi, c’est que malgré mes efforts pour lui expliquer que son mari n’était pas mort, elle refusait de me croire, et cela se produit presque chaque soir, nous devons

à chaque fois recommencer à lui expliquer la même chose pour tenter de la rassurer au mieux

et lui permettre de passer malgré tout une bonne nuit.

Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées

ou soignées ?

Ces expériences m’ont permis à mieux me préparer pour des situations, des sujets difficiles

et délicats.

A apprendre à écouter attentivement même si on ne trouve pas les mots justes.

J’ai appris avec les années d’expériences, d’être à l’écoute des personnes, que ma présence

est importante, le réconfort que je peux donner aux personnes que j’ai en charge.

J’ai appris à savoir écouter leurs vies personnelles, à les réconforter sans pour autant trahir le

secret professionnel.

Mes expériences professionnelles et bénévoles mon appris à prendre du recul sur les

situations conflictuelles, difficiles.

A savoir faire preuve d’empathie, d’écoute, de soutien ou de bienêtre envers les personnes

aidées ou soignées.

De rester calme et faire preuve de beaucoup de patience.

Mon rôle est de prendre soin des personnes aidées ou soignées, de faire de mon mieux dans

leur quotidien pour qu’elles se sentent bien physiquement et psychologiquement et dans le

respect de leur dignité.

Les deux situations sont parfaites.

Juste pour la deuxième situation vous auriez pu utiliser la reformulation. 

Pourquoi pensez- vous que votre mari est mort? ou des questions ouvertes , amener la résidente à vous parler et ainsi établir une communication au-delà de la question initiale.

Ce n'est peut être pas la réponse que la résidente attendait , ou cette question sous entendait une autre, il aurait fallu creuser un peu .

Cette réflexion vous pouvez peut-être vous la poser sur la question du livret 2 Votre expérience vous a-t-elle servi à améliorer vos relations avec d’autres personnes aidées

ou soignées ?

 

Sur les deux situations 

La personne concernée est identifiée (pathologie, problème de santé, état au moment de la situation).

Les éléments que vous avez observé ou la préoccupation de la personne sont indiqués.

Vous avez situé l'action dans le temps ainsi que le lieu.

Vous avez décrit les gestes accomplis, les signes présentés et votre comportement.

Pour la première situation vous avez bien analysé le comportement de la personne.

Pour la deuxième situation il manque un petit peu d'analyse sur le pourquoi de l'attitude des propos de la personne soignée.

 

- Votre expérience d’installation et de mobilisation1 des personnes

Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette…, et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer.
1 - Activités d’installation et de mobilisation réalisées :

Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ? Donnez des exemples concrets et précis.

Je pratique les redressement au lit ,au fauteuil seule ou à deux.Les transfert       assis -debout / debout-assis,couché-assis / assis-couché,les positionnement en décubitus latéral,les transfert du lit-fauteuil / fauteuil -lit avec des appareillages médicaux.L'aide à la marche avec des canes ou déambulateur.

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

Dans une maison de retraite médicalisé

 Quels types de personnes avez-vous aidé ?

Des personnes âgés  dépendantes atteint de différentes pathologie comme l’Alzheimer, Parkinson ,diabète...

2 – Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation :

Situation 1 :

Décrivez la situation :

Transfert du lit au fauteuil roulant

 Qui était la personne aidée ?

Mme M a 90 ans ,elle vit dans l'établissement depuis 2011.Cette dame est en     GIR 1(dépendances totale) et un BRADEN a 17(risques modéré d'escarres) et un DOLOPLUS a 0 et pèse 45 kg.Elle est atteinte d'hypertension artérielle,pathologie vertébro- discale,affection dermatologique et dénutrition.Mme M souffre d'affection neuropsychiatrique(syndrome de KORSACOFF,d'un syndrome démentiel,du trouble chronique du comportement . Mme M parle pratiquement jamais ,s'exprime rarement uniquement pour refuser un soin .Elle a très rarement un visage expressif et pratiquement jamais de visite.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J'étais seule dans sa chambre.

Quels gestes avez vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Le matin ,pour le réveil ,je tape à la porte ,je rentre et ouvre les volets.Je dit bonjour à Mme M et je met la présence puis  l'informe que je vais la lever pour le petit déjeuner.Je prépare un petit gilet,ses pantoufles et avance le fauteuil roulant à coté du lit  en verrouillant les freins et le positionne parallèlement .J'utlise la télécommande du lit pour le mettre a ma hauteur .  Je retire les couverture, je redresse la tête de lit et lui met ses chaussons au pieds .Je place un bras sous ses épaules et l'autre sous ses genoux.Je me positionne au plus prés du lit en verrouillage lombaire( buste droit) et en forçant avec mes jambes et mes bras,je relève son buste  et bascule ses jambes en dehors du lit. J’attends un peu pour que Mme M puisse respirer et ne pas avoir de vertiges.Je vérifie que le fauteuil roulant  est verrouillé et je met mes bras dans son dos et je met ses jambes au milieu des miennes elle est entourer et sécuriser ,je bloque mon bassin, la soulève et en même temps je fais un quart de tour pour l’asseoir sur le fauteuil roulant.Je lui enfile son gilet pour pas qu'elle est froid  et installe ses cales pieds,la positionne devant la table ,lui met le bavoir pour qu'elle soit prête pour le petit déjeuner lui donne de l'eau et allume la télévision .Je lui explique que le petit déjeuner va arriver et que je vais revenir plus tard pour la toilette . J’éteins le présence et sort de la chambre .

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?                                                                                                                                                                                  Il s’agit des activités d’installation et de mobilisation qui ne font pas appel aux techniques de rééducation                                       

J'ai utilisé les techniques d'ergonomie et de manutention pour le transfert de cette dame.Pour ma sécurité et  pour protéger mon dos,j'ai utiliser le lit médicalisé et les techniques pour le transfert allonger /assis et du lit au fauteuil.

 Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?Il s’agit des activités d’installation et de mobilisation qui ne font pas appel aux techniques de rééducation     

J'ai utilisé les techniques d'ergonomie et de manutention pour le transfert de cette dame.Pour ma sécurité et  pour protéger mon dos,j'ai utiliser le lit médicalisé et les technique pour le transfert allonger /assis et du lit au fauteuil.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Sur ma sécurité et mon confort,je me suis protéger en pratiquant le transfert de cette manière.Mais aussi en bloquant le fauteuil roulant j'évite des risques de blessures pour la résidente,en procédant de cette manière ,elle est sécuriser et se sent en sécurité ne s'accroche pas au lit

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

Je n'ai pas rencontrer de difficultés avec Mme M et elle calme et se laisse faire .

Situation 2 :

Décrivez la situation :Coucher au lit  au verticalisateur (transfert au lit avec verticalisateur)

Qui était la personne aidée ?

Mme M a 89 ans ,Elle travaillait pour la mairie de son village comme secrétaire, elle est rentrer en établissent en 2019.Son mari est décédé.Une présence très régulière et accompagner de contrôle par ses filles pour veiller que leur maman bénéficie de ses habitudes .Tous les transfert se font au verticalisateur,un matelas a air est en place .Elle mange seule avec des couverts adaptés ,boit avec des verre a paille ,mange lentement. Tous doit être en place sur sa tablette mouchoir en papier ,lingettes,2 verres 1 a eau et 1 a jus de fruit ,télécommande mouchoir en tissu et serviette de table ainsi que la sonnette doit être sur la tablette en permanence .Mme M a une lenteur motrice et une bonne compréhension des questions et de son environnement. Mme a des  difficultés pour tenir une attention

soutenue et aussi dépressive  ,a fait des tentatives de suicides.Elle a une sclérose en plaque ,une hernie discale c'est pourquoi elle doit être installé tous les jour a sa demande sur son fauteuil confort ,tous  les jours a 10h ,on doit l'installer sur son ordinateur pour jouer aux cartes . C 'est une dame qui a beaucoup d'angoisses et on doit répondre a ses demandes rapidement autrement elle téléphone a sa fille et sa fille appelle l'infirmerie .Quand elle est au lit 2 barrières doivent être installées. 

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J’étaie avec mon binôme dans la chambre de la résidente le soir pour le coucher.

Quels gestes avez vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

 On tape et rentre dans la chambre pour changer et coucher Mme M a 19h30  .On met la présence et on  lui explique qu'on est la pour la changer et la coucher.On décale la tablette . Je déshabille le haut de Mme M lui retire son tee shirt et son soutient gorge ma collègue lui met son tee shirt de nuit . Je récupère le verticalisateur . On lui installe la ceinture de maintient en la passant derrière son dos et sous ses aisselles en attachant les embouts . On positionne le verticalisateur bien en face ,les pieds bien a plat et droit . On accroche la sangle au verticalisateur .On se frictionne les mains avec du gel hydro-alcoolique. On met nos gants ,prend une protection et des gants de toilette avec une serviette qui se trouve dans la salle de bains . On positionne le lit a bonne hauteur et ouvre les draps . On lève Mme M avec le verticalisateur et lui demande de se tenir et forcer sur ses jambes pour nous aider ,elle participe toujours et fait toujours tout son possible .Une fois droite on descend son pantalon lui retire la protection souillé ,nettoie les parties intimes de l'avant vers l’arrière avec un gants et essuie bien avec une serviette,on replace une protection propre pour la nuit.On retire nos gants et met une solution hydro-alcoolique sur nos mains . On avance Mme M jusqu'au lit, la descend sur le lit en position assise ,lui donne la potence pour qu'elle puisse se tenir et rester en place le temps qu'on décroche et retire la ceinture de maintient.On met sur le coté le verticalisateur .Ma collègue prend Mme par les jambes,moi je met mes bras sous les omoplates afin de la faire pivoter et installer les jambes sur le lit .On lui retire ses chaussures,pantalon,et bas de contention. Mme M se tient toujours à la potence et nous on passe un bras chacune sous ses aisselles ,un bras en appui sur le lit et on compte ensemble pour remonter et installer correctement Mme M nous aide pour cette manœuvre. On lève les 2  barrières de lit  la couvre met sa tablette et sonnette juste a coté ainsi que la commande du lit.On lui demande si tous est bon ,dés que l'on as son accord ,on éteint la présence et on sort de la chambre. 

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

J'ai utilisé le verticalisateur parce que cette dame a un peu d’appui sur ses jambes et arrive a se tenir avec ses bras en respectant les règles de manutention 

l'appareil .J'ai utiliser les techniques de manutention afin de préserver mon dos et Mme M d'éventuelle douleurs.J'ai utiliser le lit médicaliser et la potence pour adapter la hauteur et faire participer Mme M au coucher.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Sur le point de la sécurité,j'ai vérifié que Mme M était bien positionné face au verticalisateur,les jambes et pieds bien installés et que la ceinture de maintient soit bien accroché à l'appareil afin d'éviter tous risques de danger pour la résidente et pour son confort.J'ai utiliser le lit médicaliser en le mettant a notre hauteur et positionner mes bras sous ses omoplates et ma binôme portes les jambes pour ne pas avoir de douleur lombaires pour la positionner allonger sur le lit.J'ai fait participer la résidente avec la potence pour nous aider à l'installer correctement au lit et sa participation nous soulage pour le poids mais aussi valorise Mme M dans ses actes et ses capacités . Nous mettons les deux barrières au lit car c'est une prescription médicale pour sa sécurité.On vérifie et installe la tablette avec a disposition la sonnette , la télécommande du lit et télé,l'eau et ses mouchoir pour son confort et son autonomie.Cela calme aussi ses angoisses de la nuit de savoir que tout est a disposition 

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?    

  Les premiers jours lorsque je m'occuper de Mme M ,elle sonnait plus de 10 fois par jours .J 'ai donc pris le temps de la comprendre en discutant avec elle ,pour qu'elle puisse me connaître et avoir confiance en moi .On a parler ,j'ai pu comprendre que cette dame avait beaucoup d'angoisse ,elle avait besoin d'heures régulière pour les soins,et ses objets a disposition pour calmer son stress donc j'applique ses habitudes et ses demandes comme elle le veux.La confiance c'est établit depuis tous va au mieux pour la prise en charge de Mme M .Je persiste dans mes conviction que la communication avec le résident reste une priorité afin d'établir une bonne base et une confiance pour une évolution positive dans les soins .

AVIS ET RECOMMANDATIONS

Voici mon avis et recommandations

Le choix des situations est judicieux , 

Vous avez situé le temps ou se déroule la situation

Les actes réalisés et et la technique utilisé

Vous avez décrit comment vous avez sollicité la personne

Vous avez décrit comment vous avez prêté attention à la sécurité de la personne il vous faut rajouter un acte de confort pour la personne

Vous avez expliquez les risques que vous voulez éviter en procédant de cette façon

néanmoins je vous recommande d'employer un vocabulaire adapté au module 4 ergonomie 

Quand vous évoquer pour Md M  puisse respirer et ne pas avoir de vertiges dite simplement  hypotension orthostatique vous pourrez voir cette définition sur le net

Concernant la première partie du module 4 je vous recommande de développer les activités d'installation et de mobilisation réalisées, mais aussi avec quelles aide matériels (léve personne, verticalisateur, déambulateur, canne tripode, canne)

exemple :à voir sur ce lien de votre programme à manutention des personnes

https://www.soignantenehpad.fr/pages/prepa-concours-paramedical/vae-aide-soignante/methodologie-module-4.html 

Rehaussement couché : lorsque la personne est affaissée dans son lit  je l'aide  à se remonter

Redressement couché assis :lorsque la personne est alité je l'aide à s'asseoir au bord du lit pour le transfert au fauteuil 

Transfert assis : lorsque la personne est assise au bord du lit je l'aide à passer au fauteuil ou à la marche

Abaissement assis couché : la personne est assise sur le lit je l'aide je l'aide à se recoucher

Redressement assis debout : la personne est assise sur son fauteuil je l'aide à se mettre debout pour l'accompagner à la marche

Translation couché : la personne est couché au milieu du lit je l'aide à se rapprocher du bord pour le changer de position

Aide à l marche : j'aide la personne à marcher , je me positionne du côté où elle éprouve une faiblesse (exemple hémiplégie indiqué le côté ou vous vous positionnée) 
 

Pour vos deux situations vous décrivez correctement ce qui vous a paru important pour la sécurité mais vous n'expliquez pas ce qui vous a paru important pour le confort

exemple (qu'elle soit soit bien centrée dans le fauteuil ou voir si les vêtements ne font pas de plis dans le dos , que les pieds reposent bien sur les cales pieds)

 

Votre module 4 est bien développé 

4 - Votre expérience d’installation et de mobilisation des personnes. Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette…, et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer. 1 – Activités d’installation et de mobilisation réalisées : Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche? Donnez des exemples concrets et précis.

- J’effectue des aides au lever et au coucher avec participation des patients à la manutention selon leurs capacités et leurs pathologies avec l’aide d’une potence. - J’effectue des transferts avec l’aide d’un lève-personne ou d’un verticalisateur pour des personnes dépendantes ne pouvant plus se déplacer seules. - J’effectue des transferts lit-fauteuil (roulant, gériatrique, coquille)/ fauteuil-lit/ lit-chaise percée/ chaise percée-lit/ lit-brancard douche/ brancard douche-fauteuil pour des personnes dépendantes. - J’effectue des transferts couchés lit-assis bord du lit/ assis bord du lit-couchés lit/ assis bord du lit-debout/ debout-assis bord du lit pour des personnes semi-autonome. - Je réinstalle des patients au lit avec l’aide d’un drap de glisse pour des personnes alitées et dépendantes - J’installe des patients alités pour le repas. - J’aide à la marche les patients et je les accompagne en les soutenant avec mon bras pour des personnes semi-autonome ayant un assez bon équilibre mais qui ont besoin d’un soutien et d’être rassurées. - J’aide à la marche et j’accompagne les patients avec une canne en soutenant l’autre bras pour les personnes semi-autonome ayant des troubles de l’équilibre et ayant besoin d’un appui. - J’accompagne les personnes se mobilisant avec un déambulateur/ rolateur (roulette) pour des personnes atteintes de Parkinson ou ayant une désadaptation motrice.

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure) Dans différents services en Etablissement d’Hébergement Pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD public) et en Services de Soins Infirmiers A Domicile (SSIAD public).

Quels types de personnes avez-vous aidé ? J’ai aidé des personnes atteintes de pathologie type Alzheimer, Parkinson, personnes démentes, désorientés, hémiplégiques, tétraplégiques, paraplégiques, malvoyantes et des personnes présentant des troubles de l’équilibre. 2 –

Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation : Situation 1 : Décrivez la situation :

TRANSFERT LIT/FAUTEUIL AVEC L’AIDE D’UN LEVEPERSONNE. Qui était la personne aidée ? Mme C est âgée de 61 ans. Elle est mariée et à deux enfants. Son mari est toujours en activité. Elle aime regarder la télévision et aller en course avec son mari. Mme C est très coquette. Elle a souvent la visite de ses enfants et petits-enfants. A 18 ans, elle a eu les premiers symptômes de la sclérose en plaque (maladie du système nerveux central qui touche la moelle épinière et le cerveau et qui se caractérise par une fatigue anormale, des fourmillements, faiblesse musculaire). En 1980, Mme C a eu des problèmes d’équilibre et de marche et depuis 2000, elle ne marche plus. Elle est tétraplégique car elle a une atteinte des fonctions motrices sauf son bras gauche qui est semi-valide. Elle est incontinente. Elle a des difficultés d’élocution lorsqu’elle est fatiguée mais elle est cohérente. Mme C reste alitée une bonne partie de la journée. Elle a un lit médicalisé avec un matelas à air en raison d’escarres au sacrum et deux barrières prescrites. Les infirmières libérales viennent tous les matins avant la toilette pour son pansement d’escarres. Les Auxiliaires de Vie Sociale interviennent pour le petit-déjeuner, le ménage, le change de l’après-midi et pour lui tenir compagnie. Elle est prise en charge par le Service de Soins Infirmiers A Domicile depuis 2009, 7 jours/7 (matin et soir). Nous intervenons pour une aide totale pour ses soins d’hygiène et de confort, la surveillance et l’hydratation cutanée, l’habillage et le déshabillage, le change et les transferts lit-fauteuil/fauteuil-lit avec le lève-personne. Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ? Je suis seule avec elle dans sa chambre puis ensuite dans le salon, à son domicile.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Je réalise en fin de matinée un transfert lit/fauteuil avec l’aide d’un lève-personne après la toilette complète au lit et l’habillage. Je demande à Mme C si elle veut bien être levée ce matin. Mme C me dit quelle est pas trop fatiguée aujourd’hui et quelle veut regarder la télévision dans son salon. Je lui explique que je vais la lever avec le lève-personne et que je vais l’installer dans son fauteuil. Je relève la barrière du lit de mon côté, l’autre étant mise la veille au soir lors du coucher. Je contrôle le bon état et le bon fonctionnement du matériel qui est déjà dans sa chambre. J’aménage l’environnement de la chambre. Je vérifie la hauteur du lit au niveau de mon bassin ainsi que la mise des freins. Je positionne son fauteuil roulant gériatrique parallèle à son lit et je le mets en position semi-couché. Je serre les freins et j’enlève les cale-pieds. J’emmène le lève-personne à proximité de son lit. Je baisse la barrière du lit de mon côté ainsi que le dossier de son lit. Mme C a un oreiller sous sa tête. Je mets par précaution deux coussins qui sont au fond de son lit contre la barrière opposée au niveau de ses genoux. J’informe Mme C que je vais installer la sangle filet derrière son dos, que je vais la tourner du côté de la barrière et qu’il faudra qu’elle la tienne avec son bras gauche semivalide. Je soulève sa jambe gauche qui est la plus proche de moi, je la plie doucement et délicatement en mettant une main sous son omoplate tout en la faisant tourner sur le côté de façon qu’elle soit en position latérale. Mme C se tient avec son bras gauche semi-valide à la barrière. Je glisse la partie supérieure de la sangle sous son dos, je lui demande de lâcher la barrière car je vais la remettre sur le dos. Je déplie sa jambe gauche lentement et je sors l’autre côté de la sangle. Je croise les parties inférieures de la sangle avec précaution entre ses jambes au niveau des cuisses. Je vérifie que la sangle filet soit bien positionnée. J’approche et fais rouler les pieds du lève-personne sous le lit. Je redresse légèrement la tête du lit. Je présente et réajuste si nécessaire le fléau au-dessus de Mme C au niveau de son nombril. J’accroche les attaches au plus court à la tête et au plus long aux jambes sur les crochets de façon qu’elle soit déjà en position assisse en arrivant au fauteuil. Je mets en douceur son bras droit sur le ventre et lui demande de tenir son coude droit à l’aide de son bras gauche semi-valide. Je lui demande si tout va bien. Je la préviens que je vais la soulever à l’aide du bras de levage du lève-personne tout en baissant le lit jusqu’à décollage de son siège. Je fais pivoter les jambes face au mât du lève-personne afin que Mme C soit face à moi. Je fais rouler celui-ci doucement en accompagnant madame jusqu’au fauteuil tout en la rassurant et en la mettant en confiance. Arrivée au fauteuil, j’écarte les pieds du lève-personne. J’abaisse la sangle filet sans faire d’à-coup pour positionner Mme C au fond du fauteuil. Je l’accompagne lors de la descente. Je retire les attaches des crochets. Je remets les cale-pieds et je mets ses pieds dessus délicatement. Je redresse le dossier de son fauteuil pour qu’elle soit en position assise. Je vérifie et lui demande si elle est confortablement installée. A la demande de son mari et en accord avec l’équipe soignante, je laisse la partie supérieure de la sangle. Je décroise la partie inférieure que je place de chaque côté de son fauteuil. Tout cela pour lui faciliter le transfert car il la recouche en début d’après-midi avant de repartir travailler. Je l’emmène au salon. J’allume la télévision et je mets la chaîne quelle désire. Je l’informe que je laisse la télécommande à proximité de son bras gauche. Je range le lève-personne à sa place habituelle. Je vérifie s’il est encore chargé et je le recharge si nécessaire.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ? Il s’agit des activités d’installation et de mobilisation qui ne font pas appel aux techniques de rééducation. J’ai utilisé le lève-personne pour le transfert lit-fauteuil pour ne pas faire mal à Mme C. Ce matériel est le plus adapté à l’état de madame, à son handicap et de se fait Mme C est rassurée et peut-être levée tous les jours. Elle n’a pas d’appui sur les jambes. C’est aussi une sécurité et un confort pour madame. Je me suis organisée de cette façon pour que le transfert ne dure pas trop longtemps. Je me suis protégée des Troubles Musculo-Squelettique. Grâce au lèvepersonne, j’ai pu répondre au besoin de se mouvoir et se maintenir en bonne posture.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ? Pour la sécurité, avant le transfert, j’ai vérifié la mise des freins du lit médicalisée. J’ai remonté la barrière la plus proche de moi pour pouvoir contrôler le bon état et le bon fonctionnement du matériel (sangle filet adaptée à la patiente, lève-personne rechargé, fauteuil roulant gériatrique). J’ai aménagé l’environnement autour du lit pour avoir de la place lors de la manipulation. J’ai placé le fauteuil roulant parallèle au lit pour faciliter le transfert. J’ai serré les freins du fauteuil pour ne pas qu’il bouge lorsque je vais installer Mme C dans son fauteuil. J’ai vérifié que la sangle filet soit bien positionnée. J’ai croisé les parties inférieures de la sangle entre ses cuisses et accroché correctement les attaches dans les crochets pour qu’il n’y ait aucun risque de glissement. J’ai fait pivoter ses jambes face au mât du lèvepersonne pour éviter les risques de choc des jambes dans le mobilier de la chambre. J’ai fait attention en retirant les attaches des crochets de ne pas heurter sa tête avec le fléau. J’ai rechargé le lève-personne si nécessaire pour la prochaine utilisation. Pour le confort, j’ai vérifié la bonne hauteur du lit pour protéger mon dos. J’ai installé par précaution deux coussins afin d’éviter tout contact avec ses genoux et la barrière. J’ai mis son bras droit sur le ventre et lui ai demandé de tenir son coude droit à l’aide de son bras gauche semi-valide pour que son bras droit soit soutenu lors du transfert. J’ai roulé doucement et j’ai évité les à-coups avec le lève-personne pour ne pas brusquer Mme C et pour qu’elle soit en confiance. J’ai mis ses pieds sur les cale-pieds et j’ai vérifié le bon positionnement de ses bras. J’ai réglé le dossier de son fauteuil à sa convenance pour qu’elle soit confortablement installée. J’ai décroisé la partie inférieure de la sangle que j’ai placé de chaque côté de son fauteuil afin d’éviter d’éventuelles lésions de la peau suite à l’appui avec la sangle. J’ai préservé son autonomie en la faisant participer lorsqu’elle a tenu la barrière avec son bras gauche quand je l’ai tourné et quand elle a tenu son coude droit avec son bras gauche semivalide lors du transfert.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ? Les difficultés lors de ce transfert, vient du fait que la chambre est exiguë. J’ai donc dû aménager au mieux la pièce pour avoir le plus de place possible pour pouvoir manipuler le lève-personne. La première fois que je me suis occupée de Mme C, lors du transfert avec le lève-personne, elle était un peu craintive et peureuse. Elle n’était pas encore habituée à ma personne. Il a donc fallu tout au long du transfert beaucoup de relationnel pour la mettre en confiance et la rassurer.

Situation 2 : Décrivez la situation :

AIDE ET ACCOMPAGNEMENT AU DEPLACEMENT AVEC UN ROLATEUR. Qui était la personne aidée ? Mr G est âgé de 75 ans. Il vit avec sa femme dans leur grande maison. Ils ont quatre enfants. C’est un ancien représentant de volailles. Il aime se promener dans leur parc avec l’aide de son déambulateur en compagnie de sa femme et se reposer dans son fauteuil dans le salon. Mr G est une personne agréable, volontaire, cohérente et a beaucoup d’humour. Mr G a la maladie de Parkinson depuis 2014. Cette pathologie neurodégénérative entraîne douleurs, tremblements, raideurs et parfois de nombreux troubles cognitifs qui sont à l’origine de sa perte d’autonomie. Il présente également une asthénie importante. En antécédent, il a aussi eu une fracture du col du fémur en 2013, mais a bien récupéré. Son épouse l’aide pour manger car il n’est pas capable de porter les aliments à sa bouche. Il est pris en charge par le Service de Soins Infirmiers A Domicile depuis 2015, 7 jours/7 (matin). Nous intervenons pour une aide totale pour ses soins d’hygiène et de confort, la surveillance et l’hydratation cutanée, l’habillage, les transferts et les déplacements avec le rolateur.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Je suis seule dans la salle de bain à son domicile afin de l’accompagner dans son fauteuil qui se situe dans son salon.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Je réalise en début de matinée une aide et un accompagnement au déplacement avec un rolateur, après la toilette intime au lit, la toilette du haut au lavabo, l’habillage et la mise des baskets. Mr G me dit, avant le début de la toilette qu’il se sent bien ce matin. Il veut après les soins aller s’asseoir dans son fauteuil qui est dans le salon. Auparavant, j’ai donc vérifié et aménagé l’environnement pour le déplacement avec le rolateur. Mr G est assis sur une chaise devant le lavabo dans la salle de bain. J’ouvre la porte. Je mets son fauteuil roulant à l’extérieur de sa chambre. Je prends son rolateur que j’avais laissé à proximité dans la salle de bain. Je le place en biais à côté de lui du côté de la porte. Je l’informe que je vais l’accompagner jusqu’au salon. Je me place à côté de lui. Je lui demande s’il est prêt à se lever et lui dis de mettre ses mains sur le rebord du lavabo que j’ai essuyé au préalable avec un chiffon sec. Mr G a des difficultés à positionner ses mains dues aux tremblements. J’accompagne donc doucement ses mains. Il se lève et nous attendons un instant pour qu’il ait bien son équilibre et je lui demande s’il n’a pas de vertige. Je l’aide en soutenant ses mains jusqu’aux poignées du rolateur et je lui dis de bien les tenir. Je le préviens que je retire la chaise derrière lui et me place à ses côtés. Mr G commence à marcher. Je lui demande de bien lever les pieds, de regarder devant lui et de se tenir droit. En sortant de la salle de bain, j’allume la lumière du couloir avec l’interrupteur qui se trouve à ma droite. Mr G fait un blocage dans le couloir. Je lui dis de prendre son temps que nous ne sommes pas pressés. Je l’encourage et marche à côté de lui avec le fauteuil roulant tout au long du déplacement. Je lui demande si tout va bien. En arrivant vers son fauteuil dans le salon, je le dirige pour qu’il puisse s’asseoir correctement et confortablement. Je lui dis qu’il peut maintenant s’installer délicatement dans son fauteuil électrique tout en l’accompagnant dans son mouvement. Selon son désir, je règle son fauteuil. Je vérifie et lui demande s’il est bien installé et lui laisse la télécommande du fauteuil à proximité.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

Mr G a utilisé le rolateur avec deux roulettes avant car il est capable de se lever, de se tenir debout et de marcher avec une aide partielle. Le choix du rolateur à deux roulettes est le plus adapté par rapport à un déambulateur car il n’a pas à le lever. Il est toujours en appui sur les mains et ne risque pas de partir en arrière. Ce matériel a été choisi en rapport à sa pathologie et pour lui faciliter son déplacement. Cela lui permet donc de garder son autonomie en toute sécurité et de répondre au besoin de se mouvoir et se maintenir en bonne posture.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Pour la sécurité, j’ai aménagé l’environnement (trajet dégagé sans obstacle, éclairé et non glissant) si nécessaire et j’ai ouvert la porte de la salle de bain au préalable. Je lui ai demandé de lever les pieds pour éviter tout risque de chute. J’ai essuyé avec un chiffon sec le rebord du lavabo pour éviter que ses mains glissent. Afin de prévenir une perte d’équilibre et pour qu’il n’ait pas de vertige, nous attendons quelques instants après que Mr G se soit lever. Je l’ai prévenu lorsque j’ai retiré la chaise derrière lui pour éviter un risque de chute. Je l’ai accompagné et je suis resté à côté de lui avec le fauteuil roulant lors du déplacement au cas où monsieur serait dans l’incapacité de continuer à marcher. Pour le confort, j’ai réglé son fauteuil électrique de confort qui est dans son salon suivant son désir et je lui ai laissé la télécommande à proximité. Pour son confort et sa sécurité, Mr G a des baskets à scratche, légères et adaptées à la marche. J’ai vérifié que Mr G soit confortablement installé dans son fauteuil.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

La difficulté rencontrée est que parfois Mr G se surestime. Sa marche est rapide. Je lui ai donc demandé de modérer et de gérer son allure. Je l’ai prévienu d’un risque de chute. Certains jours, Mr G s’arrête, fait un blocage lors du déplacement. Je dois donc beaucoup l’encourager tout en lui disant de prendre son temps et que je ne suis pas pressée pour ne pas le stresser davantage. Il faut que j’adapte la communication en fonction de ses deux situations. 

 

AVIS RECOMMANDATIONS

Votre module 4 est juste. c'est fluide est bien écrit, un peu long peut être mais en se laisse embarquer par votre histoire

Vous avez lister les activités d'installation et de mobilisation souvent réalisés

Vous avez bien décrit la personne, pathologie, problème de santé, autonomie, déplacement,date, entourage, situation dans le temps

La situation de manutention est bien décrite, lieu et support de l'installation

Les actes réalisé, le matériel choisi et utilisé sont identifiés

Vous avez expliqué comment vous avez sollicité la personne

Vous connaissez les règles de sécurité

Vous expliquez les risques que vous voulez éviter en procédant de la sorte,

Vous parler de prévention ou de technique préventive pour préserver votre dos 

Je n'ai rien à dire sur votre Module 4, il est parfait

Je vous souhaite une bonne fin de journée et reste à votre écoute pour toute demande.  

4 - Votre expérience d’installation et de mobilisation des personnes Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette, …, et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer. 1 – Activités d’installation et de mobilisation réalisées : Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ? Donnez des exemples concrets et précis.

Les aides aux déplacements, aux transferts, aux mobilisations que j’ai pratiqués sont : - Le rehaussement au lit - Le rehaussement au fauteuil - L’aide au lever - Transfert et installation au fauteuil - Transfert et installation au lit - Aide aux patients porteur d’appareils médicaux (perfusions, sonde urinaire...) - L’utilisation de verticalisateur, de disque de transfert, de guidon de transfert et de lève personne - L’aide à la marche avec ou sans aide technique (déambulateur, canne) - Aide au positionnement demi-assise - Aide au positionnement sur le côté (décubitus latéral) - Aide au positionnement sur le dos (décubitus dorsal)

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

J’ai pu réaliser ces gestes et manipuler ces appareils en maison de retraite et à domicile

Quels types de personnes avez-vous aidé ?

J’ai aidé des personnes malades, âgées, handicapées, autonome, semi-autonome, non autonome, en fin de vie…

2 – Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation :

Situation 1 : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

Me T, 90 ans, veuve, GIR3, sous tutelle, est arrivé en 2017 en EHPAD, elle est atteinte d’un syndrome anxiodépressif, de diabète de type 2, Hypertension artérielle et de polyarthrite. Elle a des amis qui viennent lui rendre visite plusieurs fois dans l’années. Me T est incontinente elle porte des protections anatomiques, elle se déplace en déambulateur avec présence soignante à côté, Me T, ne peut pas se déplacer seule car risque de chute, Me a besoin d’être stimuler pour les actes de la vie quotidienne ( la toilette , l’habillage , le déshabillage, la mobilisation..)

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J’étais seule avec Me T dans sa chambre

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Me T est allongé au lit, je dois la stimuler au lever pour se rendre dans la salle de bain en déambulateur pour une aide à la toilette. Je suis informée de la prise en charge pour Me T Je préviens Me T, je vérifie l’environnement afin d’éviter une chute (sol clissant, obstacle.) Je remonte la tête de lit tout en stimulant Me T à sortir les jambes du lit pour s’asseoir au bord de celui-ci, je lui indique de tenir le bord du lit pour maintenir son équilibre Je lui mets ses chaussures (basket) adapter pour la marche J’installe le déambulateur en face de Me T, je guide Me T à positionner ses mains sur les poignées, je lève le lit pour être à une hauteur adapter pour Me T, je bloque le déambulateur avec mon pied pour ne pas que Me T parte en avant lors du levé, Je lui explique de se pencher légèrement en avant pour pouvoir pousser en se levant et que je vais compter jusqu’à 3 et qu’a 3 et là elle devra pousser sur ses jambes Je rassure Me T, je lui indique le chemin à prendre, je la stimule à garder son équilibre, j’observe en restant derrière elle pour sa sécurité.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

J’ai utilisé le déambulateur de Me T prescrit par l’ergothérapeute de la maison de retraite, pour aider Me T à maintenir son équilibre et d’éviter les chutes.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Il m’a paru important de rassurer Me T, de la stimuler, de rester derrière elle, d’adapter la position du lit, de bloquer le déambulateur avec mon pied quand Me T se lève, de vérifier à ce qu’il n’est aucun obstacle, veiller à ce qu’elle est des chaussures adapter, veiller à la sécurité du sol (mouillé, glissant, collant …)

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

Situation 2 : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

J’aide Me V à effectuer le transfert du lit à son fauteuil roulant. Me V est une petite dame de 87 ans avec un bon caractère, GIR 2, marié, une fille et un beau fils qui viennent régulièrement lui rendre visite, Me V aime que chaque chose soit à sa place, n’aime pas le désordre surtout lors des interventions de soins, elle aime être directive. Me V est arrivé en maison de retraite en 2017 après une chute à son domicile, elle se déplace en fauteuil roulant et a un déambulateur pour les petits déplacements avec accompagnement soignant Me V a de l’arthrose et est douloureuse lors des mobilisations. Elle a des séances de kiné 2 fois par semaine pour l’aide à la marche avec déambulateur

Me T est très anxieuse et dans la dévalorisation de soi, je plaisante donc avec elle, je la stimule au maximum en la valorisant pour effectuer les soins de Me T dans les meilleures conditions

Dans quel endroit étiez-vous ? J’étais dans sa chambre Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

J’étais seule avec Me V

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Me V est au lit, je vais l’aider à se transférer dans son fauteuil roulant. Souvent Me V sonne pour que le personnels soignant l’aide aux déplacements, j’arrive donc dans la chambre de Me V, qui me voit arriver car Me laisse sa porte ouverte (Me V occupe la dernière chambre au bout du couloir) Je lui signale ma présence en souriant et en tapant sur la porte ouverte (car je sais quelle m’a vu arrivé et Me V aime la taquinerie) J’installe un climat de détente et de rigolade avec Me V car elle n’apprécie pas les transferts qui comme elle dit « lui font souffrir son arthrose » (cela nous fait toujours bien rire), je détourne donc son attention pour que le transfert se passe avec joie et bonne humeur et dans un confort absolu pour Me V. Je signale notre présence en chambre tout en annulant la sonnette, j’effectue une friction de gel hydroalcoolique sur mes mains qui ont été laver au savon dans la salle soin avant mon intervention. Je discute et plaisante avec Me tout en préparant la chambre. Je commence par ranger les objets qui pourrai être des obstacles pour le transfert (adaptable, chaise...) Je vérifie que le sol ne soit pas mouillé, collant ou autre pour que Me soit en sécurité, est une bonne adhérence et ne chutes pas. Je positionne le fauteuil à coté du lit avec les freins bloqués et les cales pieds replier vers l’intérieur ou enlever, ainsi que le déambulateur. Dans un premier temps je dois aider Me V à s’asseoir au bord du lit, je préviens Me V que nous allons commencer le transfert et que je vais l’aider pour éviter au maximum les douleurs liées à l’arthrose. Je rassure Me V en lui disant que l’exercice est facile pour elle, tout en plaisantant avec elle, elle aime ça, ça la fait rire. Je place un bras sous les genoux de Me V, (je ne peux pas lui croiser les genoux) et l’autre a plat sur son omoplate situé à l’opposé de moi, pour pouvoir effectuer la rotation, je préviens Me que je vais effectuer la rotation, nous comptons ensemble jusque 3, je stabilise Me au bord du lit, j’attend quelque instant afin de prévenir des éventuels vertiges dû au changement de position et je lui mets ses chaussures. Me aillant un appui mais très limité je lui rapproche son déambulateur pour qu’elle puisse se transférer au fauteuil roulant , je l’aide à placer ses mains sur son déambulateur  et à prendre son équilibre, je reste à côté d’elle afin de la rassurer et de prévenir d’une chute, je lui explique les geste a accomplir , je place mon pied sur le déambulateur (car Me V a peur que celui-ci la face tombé lors du lever, je respecte ses craintes et accomplis ce geste pour elle ), je lui demande de compter jusqu’à 3 , de pousser sur ses jambes , de tirer sur ses bras poser sur le déambulateur et je l’aide a effectuer les gestes des bras et la pousser tout en plaçant une main sous son aisselles situé de mon côté, je l’aide à maintenir son équilibre et a effectué la rotation pour s’installer au fauteuil roulant. Apres que Me sois assise , je lui demande si elle a besoin d’être repositionner au fauteuil pour être confortable, je lui remet les cales pieds en bonne position, j’aide Me a se redresser au fauteuil ,je garde les freins bloque je me positionne derrière Me , je lui demande de ramener ses bras sur son ventre , je passe mes bras sous ses aisselles ,je pose mes mains sur le bras opposé de Me , lui demande de se pencher légèrement en avant, que nous allons compter jusque 3 et qu’a 3 elle devra donner une impulsion sur les pieds poser au préalable sur les cales pieds . Je mets le gilet de Me V, lui donne un verre d’eau tout en discutant avec elle de tout et de rien, lui demande si elle a besoin de quelque chose, si le transfert s’est bien passé (pas trop douloureux) et nous quittons la chambre pour que Me V puisse retrouver de la compagnie avec d’autre résidente dans un petit salon pas très loin de sa chambre. Je la salut de la main, elle me remercie comme tous les jours depuis son arrivé a la maison de retraite, je lui souhaite une bonne après-midi avec un grand sourire.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

J’ai utilisé le déambulateur, le transfert de manutention, réglé la hauteur du lit médicalisé. Pour éviter les chutes ou une mauvaise manipulation pour mon dos ou pour Me V.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Sécuriser Me pour qu’elle est confiance en moi et en elle pour pouvoir faire ensemble un transfert efficace et confortable. - Mettre les freins du fauteuil roulant pour éviter une chute au moment du transfert - Enlever ou rabattre les cales pieds afin d’éviter qu’elle se place ou soit un obstacle lors du transfert - Mettre le lit à la bonne hauteur pour que Me puisse prendre son appuie sans trop d’effort au moment de la prise du déambulateur et pour éviter la chute - Réinstaller Me dans le fond du fauteuil roulant pour son confort. - Lui mettre un gilet pour veilliez à ce qu’elle soit bien couverte. - respecter ses craintes et ses peurs en la rassurants et en respectant ses demandes sans dépasser les limites professionnelles. - L’amener voir ses amies pour maintenir une relation sociale.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

Les difficultés rencontrées lors de cette intervention est le fait que Me V souffre d’arthrose, a les mains et les articulations déformés, ce qui rend la prise en charge différente pour les manipulations et les transferts car Me V ne peut pas m’attraper au cou ou encore Me V ne peut pas plier les genoux, je dois donc m’adapter et adapter mes gestes afin d’éviter des douleurs ou des frustrations chez Me V. Dans ce cas j’ai donc glissé mon bras gauche dans le dos de en maintenant a plats l’omoplate de Me et est glisser ma main droite sous les genoux de Me sans exercer de pression.

Sur le module 4 vous ne répondez pas complétement à cette question :

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

Vous pourrez ajouter que le choix de faire ce transfert est possible car la personne assure une participation, elle est capable de tenir quelques instants sur ses deux jambes, (pour les deux situations je pense)

Vous n'utilisez aucune technique préventive d'ergonomie lors de votre transfert  renseigner vous auprès du kiné de votre établissement, quels règles devait vous suivre pour ne pas vous faire mal ( lombalgie, luxation,etc.)

Exemple: 

Pour mettre les baskets sur la situation 1 en chevalier servant

Pour faire pivoter sur la situation 2 vous ne veroulliez pas votre bassin et ne stabilisé pas vos jambe en les écartant

Sur le reste

Comment vous adapter l'environnement au transfert c'est bien

La chronologie du transfert est respecté

4.Votre expérience d’installation et de mobilisation des personnes Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la toilette, … et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer. 1 – Activités d’installation et de mobilisation réalisées : Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ? Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ? Donnez des exemples concrets et précis.

Dans le cadre de mon exercice professionnel, j’ai pu réaliser diverses installations et mobilisations. Par exemple aide au lever, aide à la marche, aide au déplacement. Réinstallation du patient dans le lit ou bien sur le fauteuil le but est de permettre à la personne de sortir de son lit, d'éviter les complications de décubitus.

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

Dans l’EHPAD dans lequel je travaille actuellement.

Quels types de personnes avez-vous aidé ?

J'ai aidé des personnes âgées. Certaines personnes âgées ne peuvent passer seules d'une position à une autre. Exemple : passer du lit au fauteuil, ou du fauteuil aux toilettes. D'autres personnes âgées ne peuvent se déplacer seules car elles ont une mobilité réduite, un équilibre instable ou ont peur de tomber. L'as doit les aider et les surveiller dans leur marche avec canne, déambulateur ou fauteuil roulant. Une chute peut entraîner un traumatisme et faire perdre confiance, provoquer la peur de retomber et retarder la récupération de l'autonomie.

2 – Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation : Situation 1 : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

La personne que j'ai aidée est une dame prénommée Helene F. âgée de 75 ans. Elle est en hébergement temporaire suite à l'hospitalisation de son mari. C'est une dame agréable, souriante elle a une maladie d’Alzheimer diagnostiquée en 2010. Elle a une DMLA (Dégénérescence maculaire liée à l'âge) qui est une maladie liée à un vieillissement de la zone centrale de la rétine. Elle se traduit par une perte progressive de la vision centrale. Elle a des troubles de la marche causés par dans un premier temps par la maladie DMLA puis elle a des neuroleptiques qui entraine une Bradykinésie qui est un ralentissement psychomoteur.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Je me trouvais dans la chambre de Mme F, j'allais la prévenir qu'il fallait descendre pour le repas (le repas se trouve en bas pour beaucoup de résident, seuls ceux qui ont vraiment besoin de calme mangent à l'étage). J'étais seule car c'est un accompagnement à la marche, elle se déplace très lentement mais elle n'a pas d'appareillage. Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait. Tout d’abord je suis allée chercher la patiente qui se trouvait dans sa chambre, elle se met souvent sur son fauteuil de confort et elle écoute la radio. J'ai donc toquée avant de rentrer dans sa chambre, pour aller la chercher pour le repas, elle se trouvait sur son fauteuil de confort. Je lui explique que je vais l'aider à se relever pour qu'elle puisse aller prendre le déjeuner je positionne ses pieds à plats, parallèles, à distance l'un de l'autre pour qu'il ait un équilibre suffisant. Je lui demande de passer ses deux bras autour de moi. Pour ma part je me positionne au plus près de Madame F, je plie mes jambes au niveau de la hauteur du fauteuil de confort. Je place mes pieds de chaque côté de ceux de la patiente puis mes bras dans le dos de la patiente. Pour l'aider à se redresser et au départ je me bascule légèrement en arrière en gardant les jambes fléchies pour faire balancier avec son propre poids et limiter les contraintes du dos. Une fois Madame F Lever, je me suis assurée que Mme F était en capacité de réaliser le trajet en termes de fatigue. J'ai repéré les risques de chute car c'est une dame ayant des troubles de l'équilibre et de la vision dû à sa pathologie (DMLA). Je fais bien attention aux risques tels que les obstacles sur les lieux de passage (ex : chariot de ménage, chariot de nursing...). Je me suis mise sur le côté pour prévenir un éventuel déséquilibre puis je lui apporte une aide à la marche. Je la rassure car elle ne voit pas très bien, je place ma main dans le bas de son dos et la seconde en soutien sous sa main d'équilibre.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

Je n'ai utilisé aucun matériel pour cette première situation car c'est un accompagnement. J'ai réalisé qu'un déplacement avec un accompagnement, pour les techniques j'ai pris le temps d'expliquer à la patiente ce que j'allais faire et bien la guider pour l'accompagnement.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Il important pour moi de savoir assurer un transfert avec prudence et sécurité (car éviter une chute pour le patient, et prévenir les lombalgies pour moi-même.) Ce qui m’a paru important du point de vue de la sécurité et du confort est de l'aider et surveiller dans la marche ou que ce soit en déambulateur ou fauteuil roulant. En ce qui concerne cette patiente n'a ni de déambulateur ni de fauteuil, elle marche seule avec aide. Une chute peut entraîner un traumatisme et faire perdre confiance, provoquer la peur de retomber et retarder la récupération de l'autonomie. Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ? Les difficultés que j'ai pu rencontrer pour cette première situation c'est que c'est une dame qui a des problèmes de vision et des troubles de la marche. Je lui ai bien expliqué la situation que j'allais l'accompagner pour le repas, je l'ai rassurée.

Situation 2 : Décrivez la situation : Qui était la personne aidée ?

La personne que j'ai aidée est un Monsieur Henri F. âgée de 91 ans. Il est rentré en EPHAD le 01/06/2016, il est en GIR 1. C'est un monsieur qui est atteint de HTA (Hypertension artérielle), de la maladie d’Alzheimer, d'obésité morbide. C'est un monsieur qui est dans un fauteuil roulant son IMC est de 30.7 il est donc en surpoids. Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ? Je me trouvais dans la chambre du patient Mr F. J'étais accompagnée d'une Aide-Soignante car c'était le matin, nous réalisions la toilette du patient. C'est une toilette au lit qui nécessite 2 personnes car Mr F n’apporte aucune aide.

Quels gestes avez vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait. Il existe deux lève personne, Il existe deux types de lève-personnes : ceux mobiles au sol (LPMS) et ceux sur rail au plafond (LPSRP). Dans mon établissement nous utilisons un lève personne sur rail au plafond il s'appelle " Praxis Medical" . Il peut supporter jusqu'a 300kg. Il pèse 6kg il s'installe à l'aide d'une perche. Il se recharge avec l'aide d'une batterie qui se trouve dans certaines chambres il n'y a que 2 par étage, nous devons le re charger en insérant la télécommande sur un support fixer au mur. Ayant fini la toilette du patient, nous allons le lever pour le mettre dans son fauteuil -roulant pour qu'il puisse aller déjeuner en cuisine. Nous utilisons comme matériel "le lève personne sur rail". C'est un appareil de levage fixé au plafond permettant un transfert sécurisant. On utilise le lève-personne pour des personnes ayant une diminution ou une absence de motricité aux membres inférieurs et étant dans l'incapacité de tenir debout (Mr F ne tient plus debout). La présence d'un autre soignant est indispensable car le patient ne tient plus debout et n'aide plus. Une fois la toilette terminée, j'explique au patient qu'il va falloir se lever pour aller déjeuner. Je lui explique bien que je vais utiliser le lève personne qu'il ne doit pas s'inquiéter, je rassure toujours le patient. Il faut que le patient soit allongé au milieu du lit pour que le patient peut se mettre sur le côté. Je retire les couvertures et draps qui recouvrent le patient, je fais de même avec tout objet qui serait susceptible de gêner la manipulation. Je soulève la jambe du patient qui est la plus proche de moi, de manière à mettre le pied du patient bien à plat sur le lit. J'explique toujours au patient ce que je fais, que je vais le mettre sur le côté et que cela sera plus facile avec un genou soulevé. Je mets le patient sur le côté, de manière que je vois son dos, en le mettant sur le dos je tiens doucement le genou soulevé, ainsi que son épaule, Ma collègue Aide-soignante tient le patient dans cette position. Je plie la sangle du porte malade en deux, puis je la pose à côté du patient, derrière son dos et ses cuisses (pour que le dispositif le soulève en position assise pour ensuite le transférer sur son fauteuil). Une fois avoir mis la sangle derrière le patient, avec ma collègue nous tournons le patient de mon côté afin que ma collègue puisse récupère la sangle derrière son dos. Une fois terminé nous mettons le patient sur le dos. Je dispose le fauteuil roulant à côté du lit, Ma collègue Aide-soignante ou moi, J'accroche a l'aide de la perche le moteur Nomade je prends la télécommande je le remonte je le place au-dessus du patient, nous accrochons le filet pour un lever nous mettons au plus long le crocher de la sangle et pour le haut au plus court pour qu'il soit en position assis. J'explique au patient de ne pas s'inquiéter que le transfert va se réaliser, je lui demande si il est prêt et je remonte le patient avec l'aide de la télécommande. Une fois le patient lever nous mettons le fauteuil derrière afin qu’une de nous aide-soignante nous descendons le patient à l'aide de la télécommande sur le fauteuil. Une fois le transfert terminé nous enlever la sangle du patient afin qu'il ne la garde pas.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

Le matériel que j'ai utilisé est le " lève personne sur rail" car c'est un monsieur qui n’est plus en capacités de tenir debout et c'est un Mr en surpoids.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Ce qui m'a paru important du point de vue de la sécurité c'est que le patient soit bien "attaché" avec les sangles. Que le lève personne soit bien chargé (batterie) car sans batterie le lève personne ne peut pas marcher. Que le patient se sente en sécurité.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

Pour la première situation la difficulté que j'ai rencontrée est que c'est une dame qui ne voit pas très bien ce qui entraine des risques de chutes. De plus, comme elle a très peur cela peut prendre du temps lors de l'accompagnement, cela peut prendre du temps car la patient à des troubles de la marche et visuels. J'ai bien pris le temps avec cette dame en la rassurant et lui expliquant que j'étais à côté d'elle, que j'allais la guider. En ce qui concerne la deuxième situation je n'ai rencontré aucune difficulté.

Mon avis 

Le module 4 en général est toujours validé après l'entretien avec le jury, 

Généralement le jury vous demande de mimer un transfert lit fauteuil ou l'inverse

Où il peut vous demander comment vous aider un patient avec une canne pour la marche

Voir sur ce lien des conseils

https://www.soignantenehpad.fr/pages/formation/formation-aide-soignant/module-4/aide-technique-a-la-marche-avec-une-canne.html

Il faut connaître les grands principe d'ergonomie et de manutention

Voici sur ce lien quelques conseils

https://www.soignantenehpad.fr/pages/prepa-concours-paramedical/aes-je-valide-le-df1-a-df4/dc2-accompagnant-educatif-et-social/installation-du-patient.html

À l'oral n'employez pas réinstallation ou passez du fauteuil lit mais transfert du lit au fauteuil ou l'inverse

Concernant la situation 1 du module 4

Votre situation est correcte et juste .

L'ordre chronologique des différentes étapes du transfert sont respectées

La sollicitation de la personne et sa participation apparaissent

vous avez tenue compte des difficultés de la patiente et vos actions étaient en cohérence la prise en charge

Concernant la situation 2 du module 4

Votre situation est correct et juste

Dans la présentation de la personne vous écrivez il est  en surpoids et plus loin en obésité morbide,

La description du rail suspendu est très bien faite on peut se projeter et vivre ce moment avec vous

Par contre n'oubliez pas que vous devez mettre les freins au fauteuil roulant lorsque vous transférez dessus le patient

Vous avez fait beaucoup d'effort pour décrire ce transfert afin d'assurer la sécurité du patient le jury appréciera

Souhaitez vous passez au prochain module ?

4 - Votre expérience d’installation et de mobilisation1 des personnes

Il s’agit de parler de la façon dont vous installez la personne dans son lit, son fauteuil, à la

toilette…, et de la façon dont vous aidez la personne à marcher et à se déplacer.

1 - Activités d’installation et de mobilisation réalisées :

Quelles installations avez-vous pratiquées au cours de votre expérience professionnelle ?

Quelle aide aux personnes pour un déplacement ou pour la marche ? Donnez des exemples

concrets et précis.

J’aide les personnes dans leur déplacement, j’utilise mon bras pour qu’elles ne perdent pas

l’équilibre, les rassurer et ainsi leur permettre de garder leur autonomie le plus longtemps

possible, je peux utiliser aussi le déambulateur, une canne selon la personne aidée.

J’aide aux transferts (lever du lit, au coucher, installation au repas, au fauteuil roulant, sur

chaise percée, au WC, change de protection) selon les personnes je me sers du matériel qui

est à ma disposition (déambulateur, verticalisateur ou bien du lève personne.)

Dans quel lieu ? (Quel type d’établissement ou de structure)

? A domicile

? En EHPAD, Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendante

Quels types de personnes avez-vous aidé ?

J’ai aidé un jeune homme dans le coma durant 7 ans ainsi que des personnes âgées de 60 ans

et plus. Ce sont des personnes dépendantes physiquement ou psychologiquement, autonome,

semi-autonome, désorientées, grabataire, en fin de vie.

2 – Choisissez deux situations d’installation ou de mobilisation :

Situation 1 :

Décrivez la situation : Transfert fauteuil roulant au lit pour le coucher

Qui était la personne aidée ?

Mme A âgée de 70 ans, célibataire. Cela fait 2 ans qu’elle est entrée à l’Ehpad. Cette résidente

a comme pathologie : semi autonome, diabète, Hyper Tension Artérielle, sevrage alcoolique.

Mme s’isole, communique très peu, n’est pas toujours cohérente dans ses propos. Mme est

inquiète par le fait de ne plus pouvoir marcher et de ne plus réussir à tenir debout sans appui

ou aide. Elle aime regarder la télévision, s’endort avec.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Je suis seule dans la chambre avec Mme A qui est assise dans son fauteuil roulant.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Mme A. attend dans son fauteuil roulant pour qu’on vienne la mettre au lit, elle est dans sa

chambre.

La porte de Mme M est ouverte à mon arrivée. J’allume la présence. Je me frictionne les mains

avec une Solution Hydro Alcoolique. Mme est ravie de ma présence et discute avec moi tout

en se préparant pour le coucher.

J’ouvre le lit, j’installe Mme A avec son fauteuil roulant proche du lit, je mets les freins, monte

la barrière du lit côté opposé, je baisse le lit au même niveau que le fauteuil roulant.

Je m’accroupie, je détache la ceinture pelvienne. Je fais attention que Mme A ne se mettent

pas debout sur la ceinture afin d’éviter toute chute, j’enlève les repose pieds pour éviter toute

gêne et blessures.

Je lui explique ce que je vais faire et ce qu’elle doit faire afin de m’aider pour le transfert.

Je me positionne face à Mme A, les jambes fléchies, le dos droit, elle me tient la taille avec sa

main droite, je passe mes bras sous ses bras, je la tiens au niveau du bassin, avec l’aide de

la résidente je la mets debout, je la fais pivoter et l’assois sur le lit.

Je la maintien d’une main, et avec l’autre je décale le fauteuil roulant, je monte le lit au niveau

de mes cuisses, les cuisses fléchies, le dos droit, je maintien Mme A au niveau de ses épaules

et en même temps, je monte ses jambes sur le lit.

Je l’installe confortablement, la couvre, monte la deuxième barrière sur prescription médicale,

baisse au maximum le lit, pour finir je vérifie l’état du fauteuil au besoin je le nettoie puis je le

mets dans la salle de bain pour éviter toute gêne.

Je lui souhaite une bonne nuit. Je retire la présence et je ferme la porte à mon départ.

Je frictionne de nouveau mes mains avec une Solution Hydro-Alcoolique. Je vais vers le 1er

point d’eau à ma disposition pour me laver, rincer et sécher mes mains.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

J’utilise la manutention manuelle (les prises, l’aide humaine). La personne à la capacité

d’aider, je lui demande de l’aide cela lui permet de participer à son déplacement, à se stimuler

mais aussi pour éviter de lui faire mal ou de me faire mal.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Pour la sécurité de la personne, il est important de mettre les freins du lit et du fauteuil roulant.

De mettre la barrière selon la prescription médicale de l’autre côté du lit et de positionner le lit

au même niveau que le fauteuil roulant pour éviter une chute. Il faut faire attention que la

personne ne se mette pas debout sur la ceinture pelvienne (selon la prescription médicale), de

bien tenir la personne. Il faut bien utiliser les techniques d’ergonomie pour éviter de se faire mal

et éviter une chute de la personne.

Pour le confort de la personne il est important de communiquer avec elle, de la rassurer.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

Je n’ai pas eu de difficultés car tout le long du transfert, je communiquais avec la personne,

elle savait exactement ce que j’attendais d’elle et ce qui allais se passer.

1

Il s’agit des activités d’installation et de mobilisation qui ne font pas appel aux techniques de rééducation.

Situation 2 :

Décrivez la situation : Transfert du lit au fauteuil d’une personne

Qui était la personne aidée ?

Mr F est un jeune homme de 30 ans, originaire de Gondrecourt le château. A l’âge de 18 ans

il a eu un accident de voiture avec son frère et il s’est retrouvé dans le coma. A ce jour il est

toujours dans un coma non défini (terme utilisé par le médecin coma vigil), car il a des

réflexes mécaniques, déglutition, clignement des yeux reflexe non contrôlé des membres

(jambes, bras). Mr F est une personne dépendante qui a besoin d’une aide constante pour

tous les gestes de la vie quotidienne, il ne peut plus rien faire seul, ne parle plus. Il est

alimenté par une sonde d’alimentation gastrique. Il est également alimenté par voie orale.

Dans quel endroit étiez-vous ? Etiez-vous seule ou avec d’autres ?

Au domicile de Mr F, dans sa chambre précisément avec une collègue.

Quels gestes avez-vous réalisés ? Pourquoi ? Décrivez concrètement ce que vous avez fait.

Mr F est installé dans son lit, après sa sieste, nous le levons et l’installons dans son fauteuil

électrique pour l’après-midi.

Le transfert s’effectue à deux (moi-même et ma collègue arrivée à 14h30) à l’aide d’un lève

personne qui est installé sur rail au plafond. On utilise un lève personne avec télécommande et

un hamac relié à 4 harnais fixés au treuil. (Le rail est installé au-dessus du lit pour permettre un

transfert de la personne du lit au fauteuil roulant ou brancard douche.)

Je positionne le fauteuil roulant à côté du lit de Mr sous le rail du lève personne, je mets les

freins.

J’informe Mr de tous les gestes que je fais, pour le rassurer.

J’habille Mr avec l’aide de ma collègue, une fois habillé, nous installons le hamac sous Mr.

Pour installer le hamac, nous mettons Mr sur le côté pour bien le positionner. Il faut le

positionner en bas du dos pour ne pas comprimer la zone génitale. Une fois positionner, on

réinstalle Mr sur le dos. Je place les deux extrémités sous chaque jambe et je croise les deux

extrémités du hamac et je fixe le hamac au bras du lève personne avec l’aide de ma collègue.

Je positionne les bras de Mr replié sur son ventre à l’intérieur du hamac.

J’informe Mr que nous allons commencer le transfert. Je relève à l’aide de la télécommande,

doucement Mr qui était allongé sur son lit, Mr est alors suspendu en toute sécurité.

Tout en manipulant le lève personne, je rassure Mr pour calmer toute agitation qui pourrai

survenir.

Je positionne le lève personne au-dessus du fauteuil, et je descends à l’aide de la

télécommande doucement Mr pour le déposer dans son fauteuil délicatement.

J’enlève le hamac, et avec l’aide de ma collègue nous l’installons confortablement.

A la demande de la mère de Mr F, nous remettons le lève personne a sa base pour qu’il puisse

de nouveau être en charge.

Quels techniques et matériels avez-vous utilisés ? Pourquoi ?

Mr ayant perdu la capacité de se lever, de se tenir debout, de changer de position …étant dans

le coma, Mr est donc totalement dépendant des intervenant pour tous ses transferts.

J’ai effectué cette technique de manutention au lève personne sur rail pour le confort et le bien-

être de Mr F en respectant les règles de manutention pour lui et moi-même.

Qu’est-ce qui vous a paru important du point de vue de la sécurité et du confort ? Pourquoi ?

Il est important de bien positionner le fauteuil sous le rail du lève-personne et d’avoir bien mis

les freins. Il faut que le hamac soit bien positionné pour éviter d’être comprimé, et de mettre les

bras de Mr à l’intérieur du hamac. Pour le confort de Mr, il est très important de lui parler, de lui

expliquer chacun de nos gestes ainsi on le rassure. On utilise le lève personne a rail pour tous

ses transferts c’est plus confortable et agréable pour lui.

Quelles difficultés avez-vous rencontrées ? Comment avez-vous fait face à ces difficultés ?

La difficulté était que je me familiarise à l’utilisation de ce lève personne.

J’ai été formé au domicile de Mr F par sa mère et par les infirmières pour l’utilisation du lève

personne sur rail que je ne connaissais pas.

Aujourd’hui l’utilisation du lève personne sur rails fait partie de mes gestes quotidien et je n’ai

plus aucune difficulté à m’en servir.

Bonjour 

 

Mon avis

Vos deux situations sont cohérentes et justes

Vous avez décrit les personnes concernées, leurs difficultés de mobilisation et de déplacement.

Les situations de manutention sont décrites.

Vous indiquez à quel moment et le lieu où se déroule l'intervention.

Vous avez décrit les gestes que vous avez accomplis, les techniques utilisées, comment vous avez sollicité la personne.

Vous justifié l'utilisation de la technique utilisé dans les deux situations, le matériel et a participation de la personne en fonction de leurs états de santé

Vous avez expliqué les risques que vous souhaitez éviter en procédant de cette façon

 

Une recommandation :

Je suppose que pour la personne dans le coma vous le transférez avec un rail plafond 

,Question du jury pouvez vous nous faire la description du rail plafond? marque, éléments, poids supporté,, comment vous le recharger? 

Date de dernière mise à jour : 24/09/2023

Commentaires

  • Chevalier
    • 1. Chevalier Le 04/10/2023
    Bonjour je prépare ma vie aide soignante

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